Qu’on se le dise, Michel Leclerc propose le transfert des cotisations sociales vers l’Etat. Toutefois, toutes les décisions politiques inscrites dans un programme présidentiel visant au transfert des cotisations sociales – dans le but d’augmenter le salaire net et réduire le coût du travail pour les employeurs – pour les reporter sur le budget de l’Etat ne créent ni emploi, ni augmentation du pouvoir d’achat si la démarche est partielle. Pourquoi ?
Le transfert des cotisations sociales doit être massif
Un transfert partiel des cotisations sociales ne libère qu’un petit plus pour les entreprises et il ne sert qu’à améliorer leur bilan et favorise peut-être quelques investissements, mais en aucun cas ne permet de baisser les prix de revient, absolument nécessaire pour l’exportation et l’augmentation du pouvoir d’achat des familles de France.
Un transfert partiel n’est qu’un petit ruisseau empoisonné qui, en se jetant dans la rivière, la pollue avec toutes les conséquences néfastes que cela suppose.
Pour s’en rendre compte : la réduction partielle de la TVA pour les brasseries sans compensation, n’a apporté aucun avantage tangible, ni pour le consommateur, ni pour l’emploi, ni pour l’Etat.”
Aucun élément positif induit n’est venu assurer le financement de cette suppression partielle de charges et pérenniser cette démarche.
Un transfert partiel des charges met même en danger notre système social et la crédibilité de l’Etat puisqu’il n’est pas inscrit dans le temps de manière efficace.
Un candidat à la présidence de la République qui serait tenté par ce type de baisse partielle pourrait être immédiatement condamné par les Français parce qu’elle leur coûtera cher” précise Michel Leclerc.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement.