Vouloir braver l’interdit est dans la nature humaine ; il fait partie de nos petites joies quotidiennes.
Il y a l’interdit destructeur et il y a l’interdit qui crée l’avenir :
- L’interdit destructeur est celui qui conduit à la catastrophe, à l’accident, à la mort
- L’interdit qui crée l’avenir, c’est celui dont on ne connaît pas réellement la finalité.
Il est interdit de transgresser la loi et pourtant, il est de notre devoir de la transgresser quand elle n’est pas dans l’intérêt général. Et oui, la transgression conduit à notre avenir et à l’intérêt de nos enfants.
Dans le deuxième cas, on prend beaucoup de risque ; c’est dans notre nature. En un mot, il y a l’interdit inutile, pour satisfaire l’ego, la gloire passagère. Il y a l’interdit constructif qui aboutit à modifier la loi pour plus de justice et d’efficacité économique.
Il y a l’interdit qui brave l’écologie en refusant de donner les moyens d’arrêter la pollution, d’arrêter le réchauffement climatique. Cet interdit est purement financier. On n’a pas encore compris que vaincre la pollution et le réchauffement climatique est une nécessité absolue au même titre que l’armée, ou que l’hôpital.
Alors, comment obtenir les moyens financiers quand il s’agit de l’invisible ? Il est vrai qu’il est interdit d’imaginer de bousculer la pluie et le beau temps.
Interdire systématiquement, c’est une faute. Il suffit d’abord d’en chercher le pourquoi. Et je me pose la question : n’a-t-on pas mis un interdit à tout ce qui risque de bousculer les recherches et les découvertes ?
Cet interdit-là, protéger par la finance, va finir par coûter très cher à la France.