Il faut savoir que l’Europe est la première puissance économique du monde.
Les Etats-Unis sont un allié pervers.
La Chine est un partenaire intéressé.
La Russie est un futur associé de l’Europe.
Les mauvais coups proviennent souvent de ses amis ou de ceux que l’on dit amis. L’intérêt nécessaire peut apporter un plus à notre économie.
Après avoir remis à plat notre dispositif social européen et, tout spécialement, en libérant le travail, l’Europe deviendra attractive.
La Russie, un très ancien ami de l’Europe, en oubliant une période désastreuse, mais toujours alliée de l’Europe, ne sera qu’un plus dans l’économie européenne.
La folie d’un Président américain, faisant la cour à l’Angleterre, se ramassera bientôt une gifle en provenance de l’Angleterre. La royauté s’opposera à la désinvolture. Telle est mon analyse.
La crise mondiale sera difficile pour l’Europe mais encore beaucoup plus grave pour les Etats-Unis. En Europe, il y a encore des réserves possibles en hommes, en capacités humaines et technologiques. C’est très bien d’aller sur la Lune mais protéger son peuple est plus important.
En fait, les Etats-Unis et la Chine sont au maximum de leurs forces ; ce n’est pas le cas de l’Europe.
L’Europe sait, elle veut, elle peut, elle doit, dans l’intérêt de toute l’Europe, aligner sa compétitivité internationale en protégeant le travail et le travailleur.
Un nouveau monde se dessine et nous avons beaucoup de jokers qui peuvent changer la donne.
Le Brexit, le coronavirus, ont, je l’espère, imposé à chacun de sortir ses atouts. Il nous faut arrêter la dette et l’absorber par une production compétitive et non par la facilité des prix et des coûts en provenance de Chine ; c’est contraire à toutes les économies.
La Chine restera un de nos alliés, mais un allié intéressé. La Russie deviendra un partenaire. On verra alors si les Etats-Unis continueront à considérer l’Europe sans respect du passé.