Les grands patrons se font payer cher,
tout simplement parce qu’ils sont de plus en plus rares à prendre des risques.
Qu’ils sortent des grandes Ecoles ou pas, oser créer ou prendre en mains une entreprise, n’est pas du niveau de tout le monde.
En plus de leurs compétences, il faut qu’ils sortent de l’ordinaire, et être en première ligne n’est pas aussi simple que cela.
Je distinguerai d’ailleurs, deux types de patrons :
- ceux qui rentrent dans une entreprise existante sans y mettre de l’argent
- et ceux qui créent leur entreprise avec leur propre argent, souvent avec celui de leur famille.
L’un ne prend aucun ou peu de risques, l’autre y met jusqu’à sa chemise.
Je pense aussi aux patrons qui découvrent et vont, avec cette découverte, créer leur entreprise.
Ils deviennent si rares qu’il est normal qu’ils bénéficient de gros salaires.
Pour ce qui ne créent rien ou qui se contentent de gérer : leurs salaires sont abusifs.
Je pense que l’Etat ne crée ni découvreurs, ni nouveaux chefs d’entreprise.
Et s’il y a abus parfois sur les salaires, c’est par manque de patrons, de vrais patrons.
Nos Grandes Ecoles forment des gestionnaires, que ce soit Polytechnique ou l’ENA,
et nombreux seront ceux qui prendront un poste mais pas nécessairement un poste de patron.
Ils bénéficieront de leurs diplômes et s’en serviront comme levier.
Critiquer les grands patrons pour leurs salaires, c’est méconnaître leur vie :
- c’est nuit et jour qu’ils pensent à leur entreprise,
- c’est nuit et jour qu’ils recherchent les moyens de créer, d’innover et de rechercher ce qui n’existe pas encore.
Il y a ceux qui ont les talents et il y a ceux qui bénéficient de leurs diplômes.
Le Général de Gaulle disait :
« l’important n’est pas de sortir de Polytechnique mais de sortir de l’ordinaire ».
Nos écoles de commerce ne sont plus dans le coup, elles ont 50 ans de retard.
Mais n’est-ce pas l’Etat qui en est responsable ?
Y a-t-il aujourd’hui, à la tête de l’Etat, des gens qui veulent que la France redevienne le Pays des Lumières,
où y a-t-il simplement des gens qui protègent leurs arrières
et pensent trop souvent à défendre l’argent ?
A tous les niveaux, la cupidité a pris le dessus. Ils ont oublié un idéal.
Demander à nos chefs d’entreprise…
Demander à nos chefs d’entreprise de faire en sorte
que tous leurs salariés conservent leurs facultés toute leur vie,
que ce soit 30, 40, 50 ou 100 ans et il n’y aura, dès lors, plus le problème qui, aujourd’hui,
impose une retraite pour des raisons physiques à 62 ou 64 ans.
Il faudra que les chefs d’entreprise acceptent de donner à leur personnel de demain,
la possibilité de se remettre à niveau,
sans cesse, au moins un à deux jours par mois,
dans des conditions d’école et non pas de foire.
Oui, c’est fini.
Le vieux monde est mort.
Un nouveau monde apparaît.
La vieillesse n’existera plus.
Nous vivrons en pleine forme beaucoup plus longtemps,
sans le moindre court-circuit.
Tout ceci, c’est à partir du 15 mai 2023.
Monsieur Macron, oubliez l’ENA.
Reprenez vos tablettes et conduisez vos enfants et votre peuple vers un monde de records.
C’est cela la France, le Pays des Lumières.
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