Le but de l’entreprise est de produire pour accroître les salaires et le pouvoir d’achat par des prix compétitifs permettant l’exportation.
Le rôle de l’Etat est de mutualiser la protection par l’impôt de tous et non par des cotisations de salaires sur quelques-uns.
Le rôle de l’Etat est de protéger tous les citoyens français. Il n’est pas raisonnable ni normal de les protéger par des cotisations qui entravent la production qui est la seule génératrice d’argent réel. Ce n’est pas à l’Etat de maintenir ou de développer un pouvoir d’achat par de l’argent fictif. C’est à l’entreprise de produire de l’argent qu’elle distribuera par des salaires, par des prix compétitifs en permettant d’éviter le chômage.
L’Etat dérive de son rôle de protecteur de tous, il doit tout faire pour permettre à l’entreprise de produire à des coûts sans entrave. L’Etat n’a pas à se substituer à l’entreprise, il doit imposer l’impôt nécessaire à tous pour la protection de tous ; ce peut être la TVA ou la CSG. L’Etat protecteur a failli à sa mission.
Sur le plan de la sécurité, on a tout sacrifié à la force de dissuasion. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’un malheureux petit virus microscopique peut clouer au sol notre armée, à terre et dans le ciel. Même les engins balistiques, sans pilote, ne pourront plus fonctionner faute d’opérateurs. C’est là qu’on verra des ogives lancées revenir sur le lanceur par simple virus informatique.
Alors il ne nous reste plus qu’une solution : c’est l’entreprise, c’est l’économie, c’est exercer sa puissance par l’économie, par le travail, un travail allégé de toutes ses cotisations.
L’Etat a failli en nous privant de notre indépendance et de notre liberté. Tous les pays occidentaux sont devenus aujourd’hui des annexes de la Chine. Comment a-t-on pu en arriver là ! C’est terrible d’être tributaire, même pour l’essentiel et pas seulement pour l’essentiel.
Notre égalité n’est plus qu’un vain mot. Le régime social est en péril ; il n’y a que l’Etat qui puisse le sauver. De toute manière c’est ce qui est déjà fait. Alors, allons au bout de nos décisions.
Nous sommes égaux devant la mort, c’est ce qui a fait réfléchir beaucoup de monde avec l’arrivée du virus.
En fait, ce que je demande, c’est de rétablir la liberté, l’égalité et la fraternité qui est la proclamation affichée sur tous nos bâtiments administratifs et publics. Le social n’est pas l’affaire de l’entreprise contrairement à ce que l’on pense. Cette situation nous conduit à la catastrophe, à la perte de notre indépendance, à la perte de notre liberté et si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain.
Les politiques sont des naïfs. Ce n’est pas aux plus riches ou au moins riches d’avoir une action sociale, c’est le rôle de l’Etat où nous serons tous à égalité.
Mais l’Etat est parfois inconscient. A-t-il protégé les infirmières par manque de masques et de matériel ? A-t-il protégé notre armée qui se trouve aujourd’hui démunie de toute arme ?
On parle toujours de moyens mais il y a des économies que l’on peut faire aussi : c’est un état d’esprit qu’il faut changer. Ce n’est pas une élection ou une réélection qui doivent être le fil conducteur. Et ne comptons pas que sur les riches pour qu’ils deviennent pauvres et n’espérons pas que les pauvres deviennent riches ; ce n’est plus une utopie, c’est un rêve.
Pour ma part, je ne souhaite en aucun cas, ni perdre ma liberté, ni perdre mon autonomie, ni mon choix de vivre. Je ne veux pas devenir un mouton dans un Etat totalitaire. Je veux tout simplement vivre et rester libre.