Rien ne peut être en équilibre sans un trépied. L’homme ne fait pas exception à la règle pour son équilibre de vie : il a deux jambes et une force invisible qui lui permet de tenir debout. Ce troisième pied est la pression atmosphérique.
Une équilibre de vie aussi dans le domaine économique
Il en est de même de tout notre système économique :
- Il y a le travail pour la production
- Il y a le social qui se doit de protéger et faire vivre
- Et il y a le percepteur qui reçoit, par l’impôt, et donne les moyens de cet équilibre.
Ces trois éléments sont constitutifs de l’Etat.
Il suffit du fléchissement d’un de ces trois éléments et l’équilibre est rompu.
Aujourd’hui, c’est le travail de ceux qui travaillent qui a fléchi par le poids des charges qu’on lui impose ou qui ne sont pas à leur place.
A sa création, en 1946, la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales représentaient une charge de 20% ; aujourd’hui, avec les mutuelles, elles sont au niveau de 70%. En 1946, l’Etat qui était détruit, ne pouvait pas remplir sa mission. Le travail était franco-français. Aujourd’hui il est mondialisé avec les importations et les exportations.
Ce qui était possible en 1946 dans une France à reconstruire où il y avait à peine 300 000 chômeurs, n’est plus à l’ordre du jour. On n’a pas suivi l’évolution mondiale. Un tiers des Français payent pour le social de tous les Français. Ce déséquilibre conduit à des prix du travail non conformes à l’exigence des économies mondiales.
Tous les Français qui bénéficient du social français doivent y contribuer : cela paraît être une évidence. C’est donc l’Etat qui doit être à la manœuvre. C’est la condition absolue pour rétablir un équilibre de compétitivité mondiale. Et c’est possible, et c’est exigeant, mais c’est la solution du plan TRES.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.