Mettre la charrue avant les bœufs est une expression que l’on a souvent écrite ou dite dans le monde agricole. Le bon sens paysan avait raison. C’est malheureusement aussi valable pour le monde politique.
La politique doit garder du bon sens
Il n’est pas possible de détruire tout ce qui existe avant d’avoir mis en place des solutions de remplacement. C’est pourtant une habitude en politique, chez certains élus.
Supprimer les emplois aidés, c’est oui, à condition d’abord d’avoir supprimé le chômage de masse ou tout au moins de le faire simultanément.
Les emplois aidés ont toujours été utilisés pour baisser le chômage à la veille des élections et toujours sans résultat convainquant.
Se servir des emplois aidés payés à 75% par l’État, ce n’est pas une réelle solution économique. C’est une forme de subvention, pourquoi pas, mais il faut oser le reconnaître.
Il en est de même des APL. Ne serait-il pas plus intelligent d’accroître le pouvoir d’achat de tous par la suppression totale des charges salariales et, par voie de conséquence, d’accroître le pouvoir d’achat de tous et le travail par déduction.
Ce n’est pas suffisant pour accroître nos ventes à l’exportation, si nécessaires, pour créer de nouveaux emplois. Seule une baisse des prix par la suppression des charges sociales patronales en est la solution.
Le RSI va être supprimé, bravo, mais il ne faut pas le remplacer par de nouvelles cotisations.
Oui au régime général de la Sécurité sociale, mais toutes les cotisations doivent être reprises sur le budget de l’État.
Oui à une augmentation de la CSG et de la TVA immédiatement compensée et mieux encore par une augmentation réelle du pouvoir d’achat de 22%.
Bravo pour la suppression du RSI, mais ce n’est pas le compenser qu’il faut faire, c’est le supprimer y compris son équivalent sur tous les autres salariés.
Tout ceci doit être simultané, c’est cela la transformation de la France.
Michel Leclerc : “De grâce, arrêtons de mettre la charrue avant les bœufs. Nos paysans le savent bien. Même les tracteurs ont leur moteur devant la charrue, Un peu de bon sens des réalités est nécessaire.”
La réduction des dépenses pratiquée actuellement ne pourra être effective sans conflits que par l’application du plan TRES ou TVA sociale.
Oui il faut arrêter nos dépenses et arrêter le compteur de la dette, et même la rembourser.
Tout ceci ne sera possible que par l’afflux des recettes fiscales, concrètes, mais totalement indolores pour tous et par une augmentation du pouvoir d’achat de 22%.
Monsieur le Président, la charrue qui laboure permet de donner à manger aux français. Elle est toujours derrière les bœufs ou derrière le moteur des tracteurs.
Donnons d’abord un pouvoir d’achat supplémentaire de 22% et tout le reste se passera simplement sans conflits. Le conflit c’est la défaite par incompétence.
Les Français n’accepteront rien sans contrepartie. Ils savent que ce qu’on leur demande ne servira à rien et n’arrêtera pas le compteur de la dette ; il n’éradiquera pas le chômage.
La seule solution, c’est l’application du plan TRES que tous les Français acceptent et souhaitent.
Alors pourquoi et pour qui ne pas oser faire la transformation de la France alors que c’est dans l’intérêt de tous y compris les plus riches et les plus pauvres.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.