Le plan TRES que nous proposons (voir le plan de relance) ne peut être refusé par aucun syndicat, qu’il soit composé de salariés ou de chefs d’entreprise. Nous parlons ici de la CGT, de la CFDT… ou encore du Medef.
Pourquoi la CGT avec la CFDT et le Medef accepterons la TVA sociale ?
Ce que nous proposons est simple : transférer toutes les cotisations sociales sur le budget de l’Etat par un dispositif équilibré. On sait déjà à la lecture de ces lignes que des syndicalistes se remémorent de mauvais souvenir et que d’autres voient d’un mauvais œil l’implication de l’Etat dans les affaires de partenaires sociaux. Notre projet est tout autre.
Il faut se rendre aussi à l’évidence : que ce que nous vivions aujourd’hui n’a pas de sens en soit en terme de financement de la Sécurité sociale. Plus exactement, n’en a plus pour les salariés et tous les français.
C’est pourquoi c’est aux partenaires sociaux de reprendre la main sur le contrôle de dépenses de la Sécurité sociale pour vérifier l’incidence effective des décisions du patronat sur la baisse des prix que nous demandons.
Pour Michel Leclerc : “Faire supporter les cotisations sociales, comme aujourd’hui, sur les salaires et sur le prix de revient, c’est comme si l’on coupait les blés avant qu’ils ne portent leur grain.”
La TVA sociale est un gain au profit du collectif
Le plan TRES que nous soutenons apporte des avantages certains pour tous les salariés, de 23 à 33% de pouvoir d’achat supplémentaire :
- suppression du chômage qui descend sous la barre des 3%
- augmentation de 10 à 14% du montant de toutes les retraites et des pensions
- baisse de tous les prix de 10 à 20% selon que ce soit un produit ou un service
- remboursement de tous les actes médicaux, chirurgicaux y compris en ce qui concerne les yeux, les oreilles et les dents.
Avantages pour les entreprises et les indépendants :
- augmentation des commandes intérieures et extérieures de 250 à 300 milliards d’euros grâce à la hausse du pouvoir d’achat et à la baisse des prix de revient
- c’est aussi la création de près de 4 millions d’emplois
- c’est une réduction de la concurrence des importations en raison d’un différentiel de prix de 19% en faveur du « made in France ».
La TVA sociale c’est également un climat social apaisé au sein des entreprises et des organisations publiques, par la hausse des revenus et des absences réduites.
Qui pourrait refuser un tel plan ?
Qui peut et oserait refuser un tel plan ? Le Medef peut-être qui demande aujourd’hui 100 milliards de transfert de charge durant le quinquennat D’Emmanuel Macron alors que le Plan que nous proposons représente 240 milliards chaque année ?
La CGT ou la CFDT qui recherchent en permanence des hausses de rémunération pour les salariés et qui obtiendraient immédiatement près de 34% au niveau du SMIC ?
Les partenaires sociaux dont les pouvoir reculent en permanence aujourd’hui et qui seraient immédiatement renforcés avec une nouvelle mission de vérification de l’usage de la baisse des cotisations sociales portant sur les entreprises ?
Nous ne le pensons pas.
Le plan TRES est le vaccin nécessaire pour le plein-emploi
Le mode de financement de 1945 de la Sécurité sociale a vécu. Sa réforme est de toute évidence irrémédiable. La question n’est donc pas de savoir s’il faut une réforme. La question est de savoir comment sauver notre système par répartition. Là est l’enjeu auxquels les partenaires sociaux sont confrontés. Et c’est de leur responsabilité de faire la demande de cette réforme de manière urgente.
Michel Leclerc : “Je vous demande d’imposer un Grenelle du plein-emploi pour mettre en place le plan TRES. C’est l’intérêt de la France et c’est une révolution économique mondiale dont elle doit devenir l’initiatrice.”
Acceptons un transfert du financement de la Sécurité sociale pour un renouveau économique et social. C’est en même temps la clé de relance économique de la France et de l’Europe.
Syndicats et représentations patronales… soyez des visionnaires et signez la pétition.