Un jour, j’ai eu l’occasion d’être le premier de ma promotion, j’en étais fier mais mes professeurs sont venus vers moi et m’ont dit : ce n’est pas que tu sois le meilleur, c’est que les autres sont des ânes. Et cela m’a frappé et aussi remis les pieds sur terre car, on est peut-être le meilleur mais par rapport à qui, par rapport à quoi et à quel moment.
On peut toujours croire qu’on est le meilleur, alors, il faut des résultats en échanges. Et quand on me dit que le pouvoir d’achat va croître, je crie très fort : c’est un mensonge ! Ce sera un pouvoir d’achat à crédit, une dette qui va nous rendre dépendants. Adieu notre liberté.
Est-ce cela qu’on doit payer pour être le meilleur ?
Et si l’on recherchait le meilleur autour de nous, dans la nature, de ce que nous voyons et ne voyons pas, il y aurait peut-être la solution.
Sur dix découvertes, neuf proviennent d’un phénomène naturel et sur les neuf, il y aura peut-être une ou deux qui nous toucherons de près et resterons dans l’histoire.
On peut se tromper, même les grands mathématiciens se sont souvent trompés, même pour nous dire que la Terre était plate. Les mathématiques, c’est bien, c’est même très utile mais elles ne résoudront pas tous les problèmes.
A vouloir imaginer l’infini, on se casse les dents. En fait, il serait plus sage de rechercher dans une solution sinusoïdale, comme dans notre vie.
Quant à la puissance du naturel, elle a été calculée à 10 puissance 13 ; alors, les énergies que nous avons développées sont vraiment ridicules par rapport à la nature.
Nos physiciens avaient trouvé que pour se mettre à l’abri de ces puissances, il fallait se mettre dans une cage de Faraday. Et qu’est-ce qu’une cage de Faraday (de son auteur Faraday), c’est tout simplement semblable à des barreaux métalliques assemblés en cube.
C’est pourquoi je demande tout simplement que nous nous mettions à l’abri, par un simple filet de protection, qu’on appellera régulateur de pression.
En fait, se protéger doit être un maître mot.
Etre le meilleur est de ne pas croire qu’on est le meilleur.
Etre un sage, c’est de croire que l’argent n’est pas sa tasse de thé.
Se croire le meilleur, ce n’est pas faire de beaux discours, c’est prendre en compte la réalité économique et sociale de son pays. Mais, le souhaite-t-on ? Ce n’est pas certain.