Augmenter les salaires n’est pas une solution dans le contexte économique actuel. En revanche, accroître le pouvoir d’achat est faisable par une baisse massive, de l’ordre de 15 à 20 %, de tous les prix des produits et services.
Une baisse des prix, c’est multiplier les exportations par trois ou par quatre et donc, augmenter la production, ce qui réduirait le chômage sur toutes ses formes.
Moins de chômage, plus de pouvoir d’achat pour tous, c’est le secret d’une relance certaine et efficace. Vous allez alors me dire : où va-t-on trouver l’argent nécessaire pour financer le social ?
La suppression du chômage est la première économie qui sera réalisée. L’augmentation de la production et de la vente permettra des ressources de TVA et de CSG, y compris par la CSG en ce qui concerne les exportations.
L’ensemble de tout cela fera croître les bénéfices commerciaux et apportera un plus aux recettes de l’Etat. Certes, il sera nécessaire d’augmenter la TVA et la CSG de 3 à 4 points, le temps nécessaire (3 à 4 ans), pour accroître nos exportations et réduire nos importations en remplaçant le pétrole par l’hydrogène, comme combustible, et en réduisant massivement nos importations de Chine en rapatriant les nombreuses entreprises qui étaient parties, faute de pouvoir obtenir des prix compétitifs en France.
De plus, il faudra faire attention à ce que ces entreprises aient pris également l’habitude vendre à des prix compétitifs sur les marchés internationaux. Il faudra donc leur en donner les moyens, et la seule solution est le transfert des charges sur le budget de l’Etat.
Il y a une économie qu’on oublie souvent, c’est l’économie sur la santé en supprimant ou en éradiquant toutes les grandes maladies et en faisant fuir les virus. Cette économie peut aller de 150 à 160 milliards d’euros, chaque année. Il faut ajouter que la maladie, quelle qu’elle soit, entraîne de nombreux jours d’absence pour ceux qui travaillent, et cela a un coût.
Et pour arriver à cette solution, il serait souhaitable que ceux qui font les lois réduisent leurs frais octroyés chaque mois à chaque Député, à chaque Sénateur et à tous les Corps Constitués. Nous sommes dans une période de difficultés : chacun doit faire un effort d’autant plus qu’il s’agit là de dépenses réellement excessives. Davantage de justice ne fera de mal à personne et encore moins à ceux qui ont pour mission de redresser la France.
Il n’est pas question pour moi de réduire les dépenses par plaisir ou pour porter préjudice à qui que ce soit et encore aux acquis sociaux. Ce n’est pas en réduisant le pouvoir d’achat que l’on redressera la France. C’est en réduisant le chômage, en réduisant la maladie, que nous parviendrons à avoir l’argent nécessaire pour que l’Etat puisse payer le social, y compris les retraites.
En ce qui concerne les retraites, on me dira que ce sont les actifs qui payent pour les retraités, mais les retraités ont aussi payé pour leurs aînés. Reconnaissons que c’est absurde.
Il faudra bien comprendre, tôt ou tard, que le social c’est l’affaire de l’Etat, c’est l’affaire de tous et non de quelques-uns qui payent pour les autres.
Ce que je propose est une équité sérieuse, raisonnable et réalisable. On ne redressera pas notre économie sans avoir fait le nécessaire pour être compétitifs et l’on n’aura jamais une bonne économie sans une bonne santé. Faut-il encore le vouloir.
Les beaux discours c’est bien, les actes, c’est mieux. Espérons que les derniers événements qui vont avoir coûté à la France plus de 500 milliards, fassent réfléchir à l’évidence.