Sous le couvert de l’Etat et par sa carence dans l’obligation d’assurer totalement la protection sociale des salariés, nous assistons à un vaste marchandage privé de mutuelles de santé. Ces mutuelles ne sont rien d’autre que des établissements permettant un prélèvement supplémentaire de 10% et plus, sur les salaires, pour une protection qui est loin d’être totalement complémentaire !
Ce prélèvement artificiel, et depuis devenu obligatoire, entraîne une réduction du pouvoir d’achat des Français sans compensation.
Les mutuelles de santé peuvent-elles justifier un mécanisme confiscatoire
Aujourd’hui, plus que jamais, il faut que la totalité des prestations sociales soient assurées par le budget de l’Etat. Cela inclus les soins des dents, des oreilles et des yeux. Pourquoi avoir besoin de faire appel à des organismes privés ? Ce à quoi tous peuvent bénéficier, tous doivent pouvoir y contribuer.
Pour Michel Leclerc : “Laisser les mutuelles de santé se développer, c’est favoriser la création d’un véritable trust. Ce trust est aujourd’hui en mesure d’accabler les familles et tous les Français en général.”
L’organisation de la santé ne peut être partielle, avec l’appui de l’Etat, car elle provoque inévitablement des abus, des dérives.
Ainsi, le plan TRES, que nous proposons, est un plan de justice sociale pour tous qui mettra fin à toutes ces dérives et abus financiers qui entraînent un coût inévitablement abusif sur les frais de santé.
Il faut revenir aux principes simples de la mutualisation
Les mutuelles de santé ne sont qu’un pansement qui ne peut perdurer. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?
Les mutuelles de santé sont un captage d’argent qui sert aujourd’hui à des fins plus commerciales et non à leurs clients.
Enfin, les mutuelles de santé sont des poids lourds qui écrasent le pouvoir d’achat des Français sans de véritable contrepartie pour notre santé.
Les mutuelles sont encore un maillon coûteux supplémentaire au détriment du bien-être de tous les Français. Il ne suffit pas de les comparer. Il faut réformer leur raison d’être.
Faut-il supprimer les mutuelles de santé ?
Il faut en finir avec la raison d’être des mutuelles de santé qui ne peuvent être obligatoires. Monsieur le Président de la République, en transférant toutes les cotisations sociales sur le budget de l’Etat nous déplaçons par le fait les prestations. C’est le plan TRES que nous proposons. Celui qui avait été imaginé et déjà testé par le Général de Gaulle.
Pourtant, tout en conservant la Sécurité sociale, nécessaire pour la gestion des prestations, il faut aussi envisager un nouveau rôle pour l’URSSAF. Cet organisme, qui ne se justifie plus pour la collecte des cotisations salariales et patronales, doit retrouver d’autres fonctions. Il peut notamment assurer le contrôle de l’utilisation des cotisations sociales.