Cette grande Maison France. Cette Belle Maison France doit être menée avec entrain. Emmanuel Macron peut-il faire pour elle ce qui lui est nécessaire ? Probablement oui pour tous les problèmes de société qui ne coûtent rien ou peu au budget de l’Etat.
Osera-t-il mettre le problème anticyclonique à l’ordre du jour ? C’est probable, car il n’est pas incrédule.
Pourra-t-il résoudre les problèmes de formation d’où les syndicats tirent une source importante de leur financement ? Ce sera difficile s’il ne met pas cette formation dans le circuit des collèges techniques et d’une formation gratuite et réelle.
Résoudra-t-il le problème du financement de la Sécurité sociale pour pérenniser le système ? Probable, mais dangereusement en le faisant par étapes ; il risque que les Français considèrent la CSG comme un impôt et non comme un outil d’investissement. Les demi-mesures conduisent à l’échec, nous l’avions dit.
Parviendra-t-il à éradiquer le chômage ? J’en doute sans un financement de la Sécurité sociale sur le budget de l’Etat.
Le financement de la Sécurité Sociale par le budget de l’Etat doit être fait dans sa totalité, en une seule fois. Ce dispositif est la fondation de la Maison France. Faite en plusieurs fois, les murs se fissureront. Il faut un socle bien ferraillé et coulé en béton d’une seule pièce.
Pourra-t-il faire baisser les prix pour faire face à la concurrence mondiale ? C’est non, sans la suppression des charges patronales qui apportera :
- un pouvoir d’achat accru de 15 % par la baisse des prix
- un développement massif de nos exportations par la baisse des prix et du marché intérieur par un pouvoir d’achat accru du fait de la suppression des charges salariales.
Pourra-t-il réduire la dette ? C’est non, sans une augmentation de 2 milliards journaliers de ventes et de production.
Toutefois, une chance apparaît, la relance économique mondiale. Pour combien de temps ? très peu selon les experts.
Un seul espoir : l’application du plan TRES par une augmentation de 3 % de la CSG et de 4 % de la TVA en une seule fois ou 8 % de la CSG sans augmentation de la TVA. Mais cette dernière solution risque de provoquer un problème important chez les retraités et les indépendants ainsi que sur les réseaux financiers.
Pourra-t-il mettre en place un nouveau statut, indépendance ou autonomie, pour les départements d’Outre-Mer de la même manière que de Gaulle avait donné l’indépendance à l’Algérie qui formait aussi des départements français ? Je pense qu’il en aura la volonté, mais aura-t-il l’appui du Congrès réuni à Versailles.
Pourra-t-il résoudre le problème du déficit de la Sécurité Sociale ? C’est oui, en transférant le budget de la Sécurité Sociale sur le Budget de l’Etat.
Je ne suis ni un médium, ni un devin, mais c’est ce que je pense, peut-être un peu visionnaire.
Ce sera, en tous cas, des écueils à éviter.
Si tout ce qui précède se réalise, alors il faudra mettre en route l’immense projet avec l’Afrique.
Quant à l’Europe, elle est une puissance qui n’en sera une qu’avec la suppression des charges sociales et le partage du poids de la sécurité nucléaire.
Il faudra aussi que l’Europe comprenne qu’elle n’existera pas sans l’Afrique et réciproquement.
Quel travail ! Vous pouvez y arriver, Monsieur Macron, vous serez alors l’homme d’un 2ème quinquennat. Bon courage, Monsieur le Président. En fait, les causes, les solutions, suppriment les problèmes. C’est ce qu’attendent les Français, mais pour cela il faudra prendre des risques.
Les Français acceptent les batailles perdues quand, in fine, on gagne la guerre. Ils vous attendent tous, amis, ennemis, chômeurs, syndicats, financiers, à l’orée du bois.
Ils ont tous perdu des batailles ; il suffit de regarder la France. Essayez, comme de Gaulle d’être très souvent seul pour décider.