Les Etats des fabricants d’armes, des trafiquants d’armes, savent, au moins un à deux ans à l’avance, qu’une guerre va éclater dans tel ou tel endroit du globe. Nos services de renseignements aussi, les responsables d’Etat aussi. Faire semblant d’ignorer l’arrivée de conflits est vraiment d‘une naïveté impensable.
C’est ainsi qu’en 1937, les services de renseignement français avaient prévu la date de la déclaration de guerre de l’Allemagne. Mon père, qui parlait couramment l’allemand, avait prévenu le gouvernement français qui n’en a pas tenu compte.
Une déclaration de guerre ne se fait pas par hasard et sans préparation. L’invasion de la Russie en Ukraine était prévue depuis plus d’un an, avec quelques erreurs sur la durée.
Le problème posé aux Russes aujourd’hui, c’est leur potentiel d’armement classique qui était prévu pour une guerre-éclair qui se poursuit encore à ce jour. La Russie est prise au piège et se débat dans la nasse de l’OTAN qui va être lancée tôt ou tard sur tout son territoire.
En attendant, c’est le Moyen Orient qui nous fournira le pétrole et le gaz nécessaire. Et la Russie vendra son pétrole à la Chine.
Cela fait cent ans qu’on nous dit qu’il n’y aura plus de pétrole en réserve et aujourd’hui, on nous dit qu’il y a des réserves pour plus de cent ans…
Mais, dans cinq ans, tout le parc roulant et chauffant ne sera plus alimenté au pétrole. L’industrie plastique aura perdu la majeure partie de son marché et ces industries n’utiliseront plus le pétrole car le plastique sera devenu interdit par l’écologie.
La plus grande guerre qui va rester en cours et qui est déjà plus que centenaire, ce sont les maladies qu’on a délaissées, dont on n’a pas recherché les causes. Et l’on s’y est habitué : on a pris l’habitude de « vivre avec ». C’est peut-être cette guerre-là qui sera la plus dévastatrice, et pourtant, une fois de plus, les gouvernements savent comment faire. Alors pourquoi ? En fait, on continue d’enrichir les marchands d’armes et les laboratoires : il y a toujours un gagnant pendant la guerre !
Le chantage est l’apothéose des faibles
En économie, en période de guerre, il ne faut jamais mettre le petit doigt dans l’engrenage du chantage.
J’ai mené moi-même des combats et le chantage a été de mise, mais je n’y ai jamais mis le petit doigt.
Le chantage à l’arme nucléaire est un leurre : personne ne l’utilisera, en sachant pertinemment que la réciproque serait immédiate. Le chantage, c’est celui de Monsieur Poutine, c’est celui des sociétés qui se croient toutes puissantes mais qui, en fait, ne sont rien. Au chantage de Monsieur Poutine, il ne faut surtout pas accepter quelques négociations que ce soit. Poutine doit disparaître : il a d’ailleurs préparé ses valises.
L’OTAN doit en finir avec cet odieux chantage. Personne ne pourra vivre tranquillement tant que Poutine sera vivant.