Sachez que je ne suis pas dupe, sachez que mon devoir est de dire ce qui est possible aujourd’hui et demain.
L’aspect visionnaire de ma personne est toujours accompagné de solutions et de découvertes des causes. Je ne critique jamais sans proposer une autre solution, c’est peut-être ce qui dérange.
Sachez que j’en ai connu d’autres et c’était, à l’époque, la presse quotidienne qui a fait de moi ce que je suis ou prétends être, c’est-à-dire un simple serviteur du peuple, dans l‘intérêt du peuple. Pour moi, c’est toujours le peuple qui a le dernier mot.
Je sais que je méprise l’argent roi et spéculatif ; ce n’est pas l’argent du travail. Bien sûr que je crois au travail et à sa rémunération, mais pas à un travail décapité de ses forces naturelles. Je veux un travail qui mérite l’argent comme rémunération.
A force de jouer avec l’argent, c’est comme les allumettes, on se brûle les doigts et on met le feu à la maison. Et ceux qui décident de cette politique, ce ne sont pas ceux qui paieront l’addition de leurs erreurs. C’est toujours le peuple qui paiera.
Aussi, sachez Messieurs, qu’agir contre moi, c’est aussi agir contre le peuple. Souvenez-vous, c’est toujours le peuple qui a le dernier mot.
Toute manipulation ne peut rien apporter car ceux qui manipulent ou tentent de le faire, ce sont ceux qui prennent l’argent de votre travail. Il y a un moment où il faut refuser les ordres tant ils ne sont que destructeurs.