On a connu ce semblant de guerre, il y a quelques années, entre les grandes puissances avec des missiles à très longue portée. On s’y est habitué.
Aujourd’hui, nous allons mener une autre guerre qui aboutira à un nouveau monde. Il faudra le combat du bon sens. Aucune arme ne sera nécessaire, même les armes à propulsion nucléaire : tout cela est du passé avant même d’exister.
Un peu de bonne volonté, beaucoup de crédulité, seront nécessaires.
J’aurais tendance à crier « aux abris ». C’était le temps où l’on alertait de l’arrivée des bombardiers par des sirènes. Quand on voit le soleil, le jour, et les étoiles, la nuit, nous avons, en général, une surpression atmosphérique.
Il nous faut préserver notre capital énergie. Nous avons, dans notre corps des légions de petits soldats, dans notre sang ; ce sont les globules blancs appelés aussi leucocytes.
Quand le bombardement arrive, l’étouffement arrive aussi et l’on va priver d’oxygène nos globules blancs. On sera entouré de bombes. On sera entouré d’un garrot. Alors, il faut se mettre à l’abri en régulant cette pression ou en allant se mettre dans la montagne où la pression est moins forte.
Il faut neutraliser ce bombardement qui arrive une centaine de jours par an.
Comme après chaque bombardement d’une guerre classique, il va falloir reconstruire. Ce nettoiement, cette reconstruction, va coûter très cher à notre énergie, en commençant par le cœur et en détruisant notre capital énergie.
Cette guerre invisible, sans armes, est la même pour tout le monde. Toutes les puissances sont sur le même pied. Et quand la guerre gronde par séquence de plusieurs jours et même de plusieurs semaines, cette force qui vient des étoiles et du soleil et qui, en tout cas vient du ciel, nécessitera un combat de titans. Un combat qui est perdu d’avance entre les cyclones et les anticyclones qui se poussent et se repoussent.
Alors, soyons raisonnables. Ces monstres qui font la pluie et le beau temps, nous ne les combattrons pas, nous nous en mettrons à l’abri par une régulation, dans nos espaces de vie et de travail, des variations des pressions atmosphériques engendrées par ces monstres.
Français et êtres humains du monde entier, cette attaque vous détruit dans votre chair. Réveillez-vous et mettez-vous à l’abri quand votre baromètre vous indique la déclaration de guerre au-dessus et en-deçà de 1013 millibars.
Votre baromètre annonce et vous alerte quand les bombardiers arrivent ; au-delà de 1025 millibars et en-deçà de 1000 millibars, le danger est autour de vous et cet invisible-là, il faut le combattre par une régulation absolument nécessaire.
Cette bataille-là, vous la menez depuis votre naissance. Cette bataille-là entrave votre circulation sanguine et vous affaiblit de toutes parts.
Certes, c’est la cause des cancers et des grandes maladies, mais c’est aussi la cause de la fatigue et des coups de pompe.
Quand les bombardiers disparaissent à l’horizon pour laisser quelques instants de paix, il faut alors enterrer nos morts. Et malgré les globules blancs qui se seront loyalement battus, ces petits cadavres continueront à circuler dans le sang. Pour arrêter toutes ces cellules mortes, il y aura les organes filtreurs comme une véritable passoire. Ceux-là sont des filtres ultra fins.
Et que feront ces organes filtreurs avec toutes ces cellules mortes qui n’auront pas été détruites ? Ils vont organiser un cimetière en les rassemblant dans des nodules et c’est là que commence le cancer.
Les hommes de science vont se pencher pour soigner, sans chercher la cause. Ils y parviendront parfois en reculant l’échéance, en vous mutilant parfois. Mais, moi, je préfère qu’on évite cette guerre et qu’on la gagne avant qu’elle ne commence.
Vous pouvez y croire ou pas : vous n’échapperez pas à la cause. Du soleil on se protège mais c’est de ces puissances occultes et invisibles qu’il faut se protéger.
Nous allons gagner la guerre des étoiles parce qu’on connaît à présent la cause. Le combat des titans se terminera sur un nouveau monde. Évitons que ce soit une guerre de cent ans. Faisons simplement une guerre éclair.