Pour définir le prix d’un litre de carburant à la pompe, il ne suffit pas de tenir compte du nombre de dollars pour un baril de pétrole, il faut aussi tenir compte de la parité dollar/euro.
Depuis moins d’un an, l’euro est passé de :
- 1 dollar pour 1,22 euro à
- 1 dollar pour 1 euro.
C’est, en fait, 22% de plus qu’il nous faut payer le baril de pétrole et, évidemment, ceux sont les Européens qui payent l‘addition. C’est une forme d’inflation supplémentaire qui vient s’ajouter, comme un pan de neige qui se décroche de la montagne et va provoquer une avalanche.
Et il n’y a pas que le prix du producteur qui ait progressé. Le fait que la TVA soit un pourcentage, ne fait que s’ajouter à l’avalanche.
Alors, dans un prix du litre de carburant, il y a :
- Le prix du litre de pétrole
- Le prix de la parité dollar/euro
- La TIPP
- Le coût du raffinage
- Le coût de la distribution et les marges de profits
- Et le tout soumis au pourcentage de la TVA, y compris sur la TIPP qui est déjà une taxe, ce qui a été interdit après la création de la TVA.
Quand l’Etat nous dit qu’il nous fait un cadeau en réduisant de 18 centimes le litre, ce n’est qu’un rendu d’un propre vol de l’Etat qui s’est servi en TVA.
Il en est de même pour le gaz, il en est de même pour le prix du KW. L’Etat, sous ses aspects bon-enfant est, en fait, le plus grand voleur de la France. C’est lui qui est la cause des augmentations scandaleuses. Il n’a jamais cherché à faire baisser les prix. Et, là encore, c’est l’Etat qui est en cause en refusant de transférer toutes les charges qui pèsent sur le coût de travail sur son propre budget.
L’Etat, c’est nous, mais j’ai l’impression qu’on n’en est pas conscient.
Alors, agissons !
Prévoir et faire
A-t-on fait ce qu’il fallait prévoir et faire :
- des coupe-feux suffisants et obligatoires partout en France, dans nos forêts
- pour le COVID, on a encore donner rendez-vous en octobre prochain en le laissant vivre pendant tout l’été dans les locaux clos où il s’était réfugié
- pour l’inflation : a-t-on utilisé une déflation par une baisse de tous les prix, avec une simple ordonnance ?
- une obligation de répercuter la baisse des prix engendrée par la suppression des charges sur le travail
- accepter de mettre fin aux cancers ? et nous savons le faire
- stopper la dette et la réduire sur 20 ans ; l’inflation n’est pas un bon outil pour ce faire
- qu’a-t-on fait de l’argent de la COP21 : l’a-t-on utilisé à bon escient au Sahara ?
- a-t-on mit fin à l’immigration en ayant besoin de bras pour notre économie
- a-t-on organisé le reboisement de millions d’hectares au Sahara pour faire reculer le réchauffement climatique
- a-t-on construit 1 000 mini centrales de 170 MW ?
Monsieur Macron, la chance ne vous sourit pas, mais que faites-vous pour la regagner ? Va-t-on de surcroît être soumis à la variole du singe ? Va-t-on enfin brûler les virus avant qu’ils n’atteignent l’homme ? Va-t-on déconstruire le cancer ? Va-t-on, avec les Républicains, les Gaullistes, en finir avec le poids des charges sur les salaires, dans notre économie ?
Oui, il faudra oser, Monsieur le Président, de laisser le vrai pouvoir à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Un président de la République ne doit donner que les orientations. Mais, pour cela, le président doit voir grand, être futuriste et, en même temps, être un terre-à-terre. Oui, ce sera plus difficile qu’avec une majorité absolue, mais pas impossible. C’est ce que le peuple a voulu. Le peuple peut apporter à la nation beaucoup plus qu’une certaine élite qui s’est enfermée dans la cupidité.