Moi Michel Leclerc, je propose à Emmanuel Macron un texte solennel en hommage à un agriculteur décédé le soir du 22 février 2018. Ce texte est un acte d’espérance. Une espérance dans la relance de la France et du monde agricole.
A toi que nous avions oublié
« À toi cher agriculteur décédé, nous tenions à te dire ceci.
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- Pardon de ne pas avoir su convaincre certaines organisations de changer leur politique et qui pourtant devaient venir à ton soutien.
- Pardon de t’avoir promis des crédits que tu ne pouvais rembourser.
- Pardon de t’avoir considéré au long de ta vie comme un mendiant à qui l’on faisait l’aumône de manière indécente.
- Pardon de t’avoir fait des promesses de baisse de charges que l’État finalement n’aura jamais tenu.
- Pardon de t’avoir parlé de subventions, de PAC, au lieu de t’apprendre à créer l’argent dont tu avais besoin.
- Pardon de n’avoir rien fait pour imposer l’égalité des cotisations sociales des pays avec lesquels nous commerçons.
- Pardon de ne pas t’avoir donné les conditions nécessaires à ce que tu puisses développer les mêmes outils pour produire tes produits aux mêmes prix.
- Pardon de t’avoir demandé d’augmenter les prix dans un climat de concurrence acharnée.
- Pardon d’avoir oublié l’essentiel : le poids des charges sur ton travail journalier.
- Pardon de ne pas t’avoir donné un revenu égal aux paysans, avec les mêmes vacances ainsi que les soins aux mêmes prix que dans d’autres pays qui nous inondent de prix compétitifs en ayant des charges patronales deux à trois fois inférieures aux nôtres.
- Pardon de ne pas avoir su te protéger, toi, ta femme et tes enfants.
- Pardon de vouloir bien vivre et bien manger grâce à ton travail, à celui de ta femme et de tes enfants. Faut-il qu’ils t’aiment pour être encore avoir eu le courage de te soutenir jusqu’à la fin.
- Pardon de ne pas faire mieux jusqu’à présent que mes prédécesseurs.
- Pardon de t’avoir engagé dans une bataille perdue d’avance de la hausse des prix face à la concurrence.
- Pardon de t’avoir envoyé au front sans munitions, sans armes, comme nos soldats de 1939. Il en reste d’ailleurs une France qui connait la friche.
- Pardon de t’avoir fait des promesses qui n’engainaient pas l’Etat et qui, en fait, n’étaient qu’accessoires ou des emplâtres sur une jambe de bois.
- Pardon à ta femme et à tes enfants, devenus pupilles de la Nation. »
A toi, cher agriculteur décédé
« Je te promets que tu ne seras pas mort pour rien. Pour tous tes efforts – comme président de la République – je m’engage solennellement à déplacer toutes les cotisations patronales et salariales dans les six mois qui viennent pour sauver l’agriculture française de la concurrence des pays comme :
- la Nouvelle Zélande où les cotisations sociales sont à zéro ;
- le Mexique à 2% ;
- le Brésil à 5% ;
- le Canada à 15% ;
- la Hollande à 20%.
… et faire que pendant ce temps, la France ne se meurt pas avec ses 51% de cotisations patronales et des produits et des matériels à des prix qui subissent les mêmes charges.
Ton honneur veut que tu ai gagné ta vie par l’énorme travail que toi et ta famille étaient obligés de fournir sans oublier les 35 heures que tu sacrifiais, les 5 semaines de congé et une protection de santé réduites presque à néant. Oui, je m’y engage dans l’intérêt de la France, des Français et de toi, mon cher Paul. »
Si vous souhaitez aider toutes les familles comme pour cet agriculteur, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de soutien au monde agricole, de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat et le financement des cotisations sociales par le transfert vers la TVA Sociale afin de pérenniser le financement de la protection sociale. Signez la pétition