Le système de financement actuel de la Sécurité sociale est une balle que l’on se tire dans le pied et qui, dans le contexte actuel de concurrence mondiale, empêche le travail d’être concurrentiel.
C’est un arbre sans tronc qui pousse en multipliant les rejetons à sa base.
Le tronc ne peut être que l’État si l’on veut une protection sociale, universelle et égalitaire.
Le travail doit être libre pour prospérer et donner plus de ressources à l’Etat.
Pour prospérer, les chaînes qui entourent le travail tel un esclave, doivent être brisées comme on a su briser les chaînes du bagne de Cayenne.
La société, la mondialisation, doivent rendre la liberté au travail et à la production par laquelle l’Etat est alimenté. C’est la TVA et la CSG qui doivent être des outils d’investissement et de libération du travail.
Le système social actuel est uniquement politique, en oubliant totalement les enjeux économiques.
En se tirant une balle dans le pied, c’est l’équilibre économique, c’est le trépied qui est mis en cause.
On ne peut traiter le chômage de masse par l’asséchement de la source. Il faut que cette dernière puisse produire plus dans un contexte de libre concurrence et de production accrue de 30%.
Ceci nécessite la refonte de nos institutions commerciales à travers le monde et l’accroissement du pouvoir d’achat des Français par la suppression des charges salariales.
Plus on charge le travail, plus on développe le chômage, plus on fait barrage à une protection sociale moderne et totale pour tous.
Ce changement ne devrait avoir aucune base politique et doit être réglé uniquement par ordonnance.
Si le moteur France est vieillissant, il faut le changer si l’on ne veut pas rester en panne au milieu du chemin et ce sera sans l’avis des politiques.
Je ne vois pas l’utilité d’une décision politique pour changer une pièce détachée cassée par l’usure. C’est le pouvoir des ordonnances.
Oui, il faut oser, cela fait partie des risques d’un Président.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.