Oui, c’est la TVA actuelle au service du social.
Il n’est pas question d’accroître le taux de TVA mais l’objectif est d’augmenter les recettes de la TVA par plus de production destinée à l’accroissement du pouvoir d’achat et donc de la consommation, par la baisse des prix.
Ce sera aussi le triplement de nos exportations, ce qui augmentera aussi les recettes de CSG.
Supprimer les charges sur les salaires, c’est aussi supprimer le poids des charges sur 7 millions de fonctionnaires ou assimilés.
Accroître la production, c’est aussi supprimer le chômage qui coûte très cher. Le chômage, c’est aujourd’hui entre 5 et 7 millions de chômeurs. C’est 5 ou 7 millions qui ne produisent pas mais qui travailleront dès qu’on aura fait le transfert des charges sociales sur le budget de l’État.
Le social devra marquer le pas sans réduction des avantages sociaux actuels.
Quant aux retraites, nous allons vivre plus longtemps, beaucoup plus longtemps, dans les mois et les années qui viennent, par la suppression des grandes maladies. Il sera donc nécessaire de travailler plus longtemps, mais en pleine forme. Et quand je dis plus longtemps, je pense que la mise à la retraite sera plus proche des 75 ans que des 65 ans.
Il faut oser regarder en face l’évolution de la vie. On ne peut pas tout avoir à la fois : plus de vie, une vie meilleure, sans fournir un minimum de recettes pour le social.
Le cancer sera oublié pour tous, il n’existera plus. Quant aux virus quels qu’ils soient, on aura enfin compris que la seule solution sérieuse est de les tuer et, si possible, avant qu’ils ne nous atteignent ou, à défaut, se préparer afin qu’ils ne puissent pas vivre dans notre corps.
Contre toute attente et contre les multiples dires des scientifiques, on s’aperçoit aujourd’hui que le froid est déterminant pour les vagues de contamination du virus. Le bon sens veut simplement dire que la chaleur est déterminante pour le supprimer ou, tout du moins, pour le neutraliser.
Tout ceci réduira les dépenses de la Sécurité Sociale.
La TVA sociale n’est qu’une participation au fonctionnement du social par la production et par les ventes. Elle n’est pas un impôt, c’est le dispositif nécessaire pour enrayer son déficit actuel et pour assurer son avenir tant pour les retraites que pour la Sécurité Sociale.
La Sécurité Sociale a été mise en place à une époque où la mondialisation n’était encore qu’un rêve. Aujourd’hui, la mondialisation exige la compétitivité et la compétitivité exige la réforme du coût du travail.
Ce qui est curieux, c’est que l’on veuille profiter du modernisme, de la mondialisation, mais que l’on ne veuille pas, ou, tout du moins, les politiques ne veuillent pas ou ne souhaitent pas modifier le système du financement du social. Et pourtant, y a-t-il une autre solution que de transférer le coût du social sur le budget de l’État ?
Il existe deux éventualités : ou l’on sort de la mondialisation et l’on rétablit les frontières, ou l’on accepte la mondialisation et ses avantages, et il faut modifier le financement du social. Pour ce qui me concerne, il n’y a pas d’hésitation à avoir. Notre avenir et celui de nos enfants passent par la mondialisation.
La défensive n’a jamais rien apporté, l’offensive, c’est notre avenir.