10 € par jour et par Français, c’est le coût de l’augmentation de la dette de la France chaque année. Peut-on croire raisonnablement que cela va nous porter chance ?
La dette qui nous menace
Il est évident qu’il faut y mettre fin. En France, la dette progresse de 2 665 € à la seconde. En Allemagne, la dette progresse pour sa part de 57 € à la seconde seulement. Il est évident que l’on continue à creuser un fossé économique entre l’Allemagne et la France à cette vitesse.
Oh ! Il y a, de fait, pire que la France sur ce point mais la France est le porte-drapeau de la dette et nous sommes l’un des derniers pays pour l’accroissement réel du pouvoir d’achat.
Dans le calcul du pouvoir d’achat, tel que réalisé en France par les autorités, la dette n’est pas prise en compte. C’est probablement dans une autre colonne…
Tout aussi grave, on est les derniers de la classe pour la productivité. Nos exportations s’écroulent et, contrairement à tous les dires, notre pouvoir d’achat aussi.
Tout Français a du mal à comprendre le pourquoi de cette situation économique. Il n’y a pas que pour le climat que la Maison France brûle ; notre économie ne va pas bien. Certes, il y a évidemment et heureusement quelques points qui vont bien mais les grands mots, les grands discours ne suffiront pas. On ne fera pas de grandes réformes sans un intérêt économique à la clef, qu’elles soient sociales ou économiques.
Les politiciens ont toujours peur de ne pas être réélus et l’on voit alors dans le sens de la défaite, avant même les élections. Les élus, les politiques, ont peur de perdre les privilèges avec lesquels ils vivent et s’enrichissent. Ils ont tué le roi mais ils ont multiplié par dix leurs privilèges.
Aujourd’hui, les bons sentiments ne suffiront pas ; il faut des actes. Il faut accepter des innovations extraordinaires même si l’on refuse l’évidence. Ce sera le plus simple, ce que l’on n’a pas encore vu, qui nous sortira de l’ornière. C’est le plus simple qui permet l’adhésion d’un peuple à son chef.
Le compliqué ne permet pas le résultat si ce n’est du bavardage. Sur ce point, les Allemands ont une sacrée avance sur nous parce qu’ils jouent l’évidence avec tout ce que cela comporte de réformes nécessaires.
En France, on sait ce qu’il faut faire, tout au moins ceux qui veulent bien le voir. Cela se termine toujours pas la protection des privilèges. Et l’on barre la route aux découvertes très simples et très efficaces. Et parfois, ces découvertes s’en vont à l’étranger.
Il y aura une fin à ce capharnaüm et les dirigeants le savent mais n’ont pas le courage de prendre les décisions qui s’imposent d’urgence en commençant par la suppression des charges patronales, mais pas seulement.
Nous avons un excellent réseau de diplomates : c’est bien mais ce n’est pas suffisant. La diplomatie ne peut aboutir que si à la clef, il y a un intérêt économique pour chacune des parties.
Accroître la productivité est l’un des éléments-clefs ; faut-il encore le vouloir. En France, une révolution se prépare pour mettre fin à toutes les grandes maladies. Mais là encore, il y aura des barrages et des dénigrements alors que c’est la simplicité même que l’on propose. Il est certain que ces découvertes vont bouleverser le monde économique et spécialement le monde économique médical.
C’est ensemble, tous ensembles, que nous pourrons éviter de grandes catastrophes. La guerre économique est en route. Il suffit de regarder les courbes et les chiffres. Mais les politiques, qui sont les élus du peuple, ne veulent pas comprendre que c’est le peuple qui paiera l’addition, à cause d’eux.
Autrefois, quand une charrette versait dans le fossé, tous ceux qui passaient aidaient à sortir de l’ornière. Il en sera de même pour la France. Elle est aujourd’hui dans une ornière mais ils ne sont pas nombreux ceux qui s’arrêtent pour l’en sortir.
Et pourtant, la France a toujours su se redresser dans les pires moments.