Un piège est tendu à l’encontre de tous les candidats à l’élection présidentielle de 2022. Hormis les trois mois d’été 2021, aucune campagne électorale ne deviendra possible. Car il y a le risque d’un nouveau couvre-feu ou même d’un confinement.
Ce n’est pas que je le souhaite. Loin s’en faut, mais, qu’on le veuille ou pas, vaccin ou pas, on n’aura pas éradiqué le virus. Il pourrait être plus contagieux dès le mois d’octobre et sur les mois suivants.
La peur sera de retour et la contagion encore plus active si l’été est pourri.
Il ne reste donc plus aux candidats que trois mois pour faire campagne, d’aujourd’hui à fin septembre. Ce ne sera pas le cas du candidat sortant car il aura la prime du sortant et il aura déjà fait son tour de France.
Je vois mal une élection présidentielle se faire avec 90% d’abstention et pourtant, c’est ce qui pourrait arriver par le doute et par la peur.
Il faut prendre une décision urgente et qui sera, de toute manière inévitable. Il faut mettre en place tous les moyens nécessaires pour éradiquer le virus. Il n’y a pas d’autre solution et une élection avec 90% d’abstention, je me demande quelle autorité aurait le Président. La démocratie en prendra un sale coup.
L’élection présidentielle va avoir lieu au mois d’avril 2022 et s’il y a une quatrième vague, on sera en plein milieu.
Il faut vraiment y réfléchir.
UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AVEZ-VOUS DIT ?
Si on a droit, à présent, à une récréation de trois mois, il faut se mettre au travail dès demain car, d’octobre à avril 2022, aucune campagne électorale ne pourra avoir lieu.
Vous me direz que les meetings ne sont pas la seule solution. On peut faire une campagne électorale par internet, par affichage, mais qu’en sortira-t-il ? On remettra la France dans le doute et l’élu aura bien de la peine à redonner à la France sa place dans le monde.
Tout ceci est très possible mais vous ne ferez pas aller voter les gens en période de confinement ou de couvre-feu car la peur tiendra aux tripes.
Trois mois, c’est court pour convaincre mais c’est très possible avec des candidats qui auraient la foi et le désir que cela change.
On risque fort, dans l’absolu, de se retrouver avec un régime totalitaire élu par personne. Il faut se rendre à l’évidence. On a avancé la date de l’élection présidentielle du mois de mai au mois d’avril en pensant qu’il y aurait moins d’absents en avril qu’en mai.
C’est une erreur stratégique. En fait, on n’assisterait plus à une élection mais à un verdict. C’est un piège qui est tendu à tous les candidats à cette élection.
Que chacun cherche à comprendre mais, dans le doute, il sera difficile d’accepter l’évidence.
