Va-t-on- entendre sonner le tocsin ou plutôt les sirènes de la mobilisation générale, dans nos villes et nos campagnes ?
Si une mobilisation générale n’est pas d’actualité aujourd’hui, elle pourrait l’être demain par l’inconscience de nos dirigeants et le désespoir des Ukrainiens d’être utilisés pour sauver notre liberté.
Dire que l’on n’a pas les armes et les munitions nécessaires relève d’un défi à notre industrie et à l’Etat qui n’a pas passé commande.
Encore un problème d’argent ? Comme si la liberté avait un prix ! Où est le « quoi qu’il en coûte » ? La guerre en Ukraine n’est pas d’hier et il a fallu deux ans pour que l’occident s’en occupe vraiment.
On n’a pas voulu éteindre les premières flammes, sans difficulté, on a tergiversé, on a palabré, on a joué avec la politique et aujourd’hui on s’étonne d’avoir à éteindre un incendie.
L’absence du « quoi qu’il en coûte » s’est transformé en un carnage.
A la minute près, essayons de réparer l’outrage. Refuser le combat qu’a déclenché la Russie sera catastrophique pour nos enfants, pour notre économie.
Notre force nucléaire a perdu de sa réalité, elle n’est plus qu’une dissuasion hypothétique. La guerre a changé de mode et on le voit sur le terrain.
Nous nous sommes assis sur nos lauriers et l’on n’a pas anticipé.
J’espère que le réveil d’aujourd’hui sera un réveil en pleine forme et répondra aux besoins de l’Ukraine.
A Monsieur Poutine
Monsieur, Poutine, sachez qu’à présent la terre se dérobera sous vos pieds partout où vous irez. Sachez que l’Ankou planera sur votre tête jusqu’au moment favorable où il reprendra la vie qui vous a été confiée.
En tuant Alexeï Navalny, vous en avez fait un martyr. En ne rendant pas son corps aussitôt, vous en avez fait un Christ des temps modernes.
A la mort de Navalny, la terre a tremblé si fort que l’occident s’est réveillé au-delà des espérances de l’Ukraine.
C’est fini pour vous et pour la Russie, Monsieur Poutine. En Crimée, vous vivez vos dernières heures, vos derniers jours de gloire peut-être. Même si vous êtes élu, vous ne serez plus rien dans votre pays.
A Dieu Poutine, ou plutôt : au diable !