Un cancer peut être éradiqué, nous dit-on, par un traitement massif et ciblé. Le chômage également peut être éradiqué mais sans les demi-mesures que nous proposent les gouvernement actuels mais par la suppression massive des cotisations sociales qui pèsent sur la fiche de paie et représentent aujourd’hui 60% de la masse salariale des entreprises.
Pour lutter massivement contre le chômage il faut relancer le pouvoir d’achat
Actuellement la prise en charge des prestations sociales n’est couverte que partiellement ; ce qui a imposé, par la carence de la protection de l’Etat, pour chaque français, de souscrire à des mutuelles ou à des caisses complémentaires qui entraînent, à leur tour, des charges supplémentaires pour tous les adhérents.
Michel Leclerc : “C’est une hérésie qui nous coûte de plus en plus en fonctionnement. Il va falloir apprendre à dire non à ce raisonnement !”
On marche en effet sur la tête. A une première cotisation, on crée une sur-cotisation. Revenons au bon sens. Il nous faut des baisses de charges, mais pas celles de 6 à 10% que le patronat et les syndicats soutiennent. Cela ne diminue aucunement le chômage. On a vu ce raisonnement à l’oeuvre avec CICE et son résultat catastrophique qui n’a apporté aucun pouvoir d’achat.
Vouloir modifier mutuelles et caisses complémentaires, qui nous coûtent des frais de gestion, est absurde. Il faut tout simplement les supprimer.
Pour quoi faire compliqué lorsque l’on peut faire simple ?
Le financement de la totalité des cotisations, familiales et de protections sociales, doit être pris en compte sur le budget de l’Etat. Cela sera toujours plus simple et moins onéreux que de multiplier les caisses de gestion et les mutuelles santé plus ou moins privées. La prise en charge doit être totale par l’intermédiaire des services de l’Etat, c’est-à-dire financée par tous les Français et les étrangers vivant et travaillant en France.
Michel Leclerc : “Il faut bien comprendre que c’est la hausse du pouvoir d’achat liée à la baisse des cotisations sociales – comme nous l’avons expliqué – qui permettra aux françaises et français d’assurer ces quelques points en plus de CSG et de TVA de manière parfaitement indolore. Ces augmentations seront totalement dissoutes dans cette hausse du pouvoir d’achat de 14% sur la feuille de paie et de 15% en moyenne de baisse des prix sur la totalité des produits et des services.
Comment faire reculer le chômage ?
Pour que le chômage recule, il faut 150 milliards de commandes supplémentaires par l’intermédiaire de la consommation intérieure rendue possible par l’accroissement du pouvoir d’achat et la baisse des prix dans les boutiques. Il faut aussi 100 milliards d’exportations supplémentaires rendues possibles par la baisse des prix de revient. La France devient alors plus compétitive à l’international.
Qu’est ce que cela génère pour la France ? C’est simple, un changement total de fonctionnement de notre quotidien et de notre sécurité sociale :
- ce sera un taux de croissance de 4 à 5% par an
- ce sera une protection sociale prise en charge à 100% pour tous les soins, y compris pour les soins des yeux, des oreilles et des dents.
- ce sera 4 millions de chômeurs en moins
- ce sera la pauvreté réduite de moitié
- ce sera une balance commerciale devenue bénéficiaire
C’est ce fameux plan T.R.E.S. ou plan de Gaulle – puisque telle était sa volonté en 1968 – qu’il nous fait relancer et qui est rendu encore plus nécessaire aujourd’hui pour faire baisser le chômage.
L’avenir de notre jeunesse en dépend. L’avenir de nos retraités et de nos handicapés en dépend encore plus. Oui, chaque fois que l’on crée une nouvelle caisse, on accroît une charge de 20%, alors revenons à des principes simples. Il faut simplifier notre protection sociale, pour financer son fonctionnement et pour assurer un progrès pour tous, lutter contre les extrémismes et le plein-emploi.