Aucun de ces secteurs n’est concerné par le Traité de Rome. L’Europe n’a pas à intervenir dans aucun de ces secteurs de vie pour les pays qui la composent. Le Traité de la Communauté Européenne ne concerne que le grand marché européen.
Quand je demande à la France de changer le financement du social par son transfert sur le budget de l’État, cela ne concerne en aucun cas le Traité européen de Rome. Ce Traité concerne uniquement les problèmes concurrentiels. Ne demandons pas autre chose à l’Europe que ce pourquoi il a été constitué.
Malheureusement, on se sert de l’Europe pour tout et de manière démagogique.
Déjà, nous avons vu, il y a de cela quelques temps, les problèmes des masques et des vaccins. Il a fallu plus d’un an pour que l’Europe apporte un minimum de solutions et, pendant ce temps, il y a eu plus de trois millions de morts. Non, l’Europe n’est pas faite pour cela.
Quand se produit une pandémie, c’est immédiatement qu’il faut intervenir. C’est comme un incendie : pendant les premières secondes, on peut l’éteindre avec un verre d’eau, au bout d’un quart d’heure, il faut une tonne d’eau, et après, c’est le désastre.
Depuis très longtemps, les décisions que prend la France, sur le plan de la santé avec l’Institut Pasteur, sur le plan économique et sur le plan social avec le Général de Gaulle, ont toujours été suivies par les autres pays.
Régler le pouvoir d’achat des Français en organisant la concurrence est du rôle de l’Europe. Mais, à présent, on organise plutôt les monopoles que la libre concurrence.
L’école est en pleine décadence en France, mais elle ne l’est pas dans d’autres pays, fuissent-ils européens ou autres ; on peut, du moins, se poser la question. Je voudrais dire, aujourd’hui que l’Europe a toujours, malheureusement, une longueur de retard. Et elle se mêle des normes sur nos produits ; mais de quoi se même-t-elle.
Se rappeler que, quand les industriels vendaient des voitures à tous les pays européens pour que les Français puissent les acheter hors de France. Il fallait un certificat de conformité pour la France. C’était le moyen qu’avaient choisi les constructeurs automobile pour pratiquer les prix qu’ils voulaient en France.
Quand j’ai obligé, à la suite de maints procès, les industriels à fournir un certificat de conformité à tous ceux qui achetaient une voiture dans n’importe quel pays européen. Il aura fallu six ans de combat pour que l’Europe change et impose aux constructeurs ce fameux certificat de conformité.
Je me suis battu bec et ongles pour apporter cette libre concurrence à tous les Français. Je me suis battu bec et ongles pour qu’on casse le monopole des pompes funèbres et de la distribution des carburants. C’était le rôle de l’Europe.
Pourquoi m’a-t-il fallu 1 600 procès pour mettre fin aux monopoles ? Que faudra-t-il donc faire pour casser le monopole de l’énergie et de la santé ? Oui, ça, c’est le rôle de l’Europe. Oui, l’Europe peut intervenir à chaque fois qu’il y a un monopole commercial mais cela ne semble pas être sa priorité alors que c’est pour cela qu’a été fait le Traité de Rome.
Nous allons mourir par la racine, par la position de l ‘OMS et des Conseils de l’Ordre ou par l’EDF : ce sont des parasites qui nuisent à l’avenir des Français et à leur vie.
Il faudra bien y mettre de l’ordre si l’on veut encore porter longtemps le drapeau français et sa devise : liberté, égalité, fraternité.
UN CHIFFRE QUI SURPREND
Oui, ceux qui travaillent et qui paient 100% des charges sociales et qui financent ces mêmes charges, n’en profitent qu’à peine à 10%. Les 90% autres servent à ceux qui ne travaillent pas ou qui ne veulent pas travailler.
De deux choses l’une : où l’on réduit considérablement le coût du social par la suppression des grandes maladies, du cancer, des virus, ce qui est tout à fait faisable, ou l’on fait payer le social par l’État, c’est-à-dire par tous.
On ne peut pas continuer à oser faire travailler et en subir les conséquences sur la compétitivité, ainsi que de faire payer les charges par quelque vingt millions de Français, c’est-à-dire un sur trois.
C’est ce que j’ai demandé en mettant en place le système de la TVA sociale que j’appelle, aujourd’hui, le réacteur social. Le Général de Gaulle l’avait déjà envisagé. Mais les intérêts financiers des syndicats ont bloqué la solution qui éviterait, entre autres, le déclin de la compétitivité française.
Oui, bien sûr, il faut produire davantage, moins cher. Oui, bien sûr, il faut augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs, en baissant la totalité des prix, par obligation et par possibilité du transfert des charges sur le budget de l’État.
Il n’est pas concevable qu’un pays comme le nôtre ait, aujourd’hui, plus de six millions de chômeurs. Pour pouvoir faire travailler ce petit monde, il faut pouvoir vendre la production, d’où la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent pour être compétitif à l’exportation et à la consommation intérieure.
Augmenter les salaires ne servira à rien : c’est le chien qui se mord la queue car, à une augmentation de salaire, correspond immédiatement une augmentation des prix. Il est curieux que le bon sens ait du mal à gagner. Mais il le faudra bien si l’on ne veut pas devenir dépendant de tous les autres.
Le virus nous a montré qu’en ne produisant plus rien en France, que l’essentiel, il fallait l’acheter ailleurs et, qu’à défaut de produire, on augmentait sans arrêt la dette.
En France, ceux qui auraient pu innover, créer, sont partis à l’étranger, faute d’être payés normalement. Nos écoles sont devenues des tremplins, du fait de leurs diplômes, pour des gens qui ne veulent pas travailler mais vivre sur le renom de leur école. Nos professeurs, dans les lycées, dans les collèges, ne sont plus de vrais enseignants ; les techniques vont beaucoup plus vite et l’on n’a plus que le passé aux enfants.
Bref : quand va-t-on se réveiller ? Nous sommes devenus un pays où l’on reçoit tout le monde. Nous sommes devenus un pays où l’on a perdu le sens de notre civilisation et de nos traditions. On se laisse imposer par des fous : l’étranger et sa civilisation qui n’ont rien à voir avec la nôtre. Ce ne sont plus toutes les misères du monde que l’on reçoit, ce sont toutes les balles de leurs armes.
Y aura-t-il un jour un gouvernement et un Président qui ne sera pas la proie, ni des spéculateurs, ni de l’étranger, ni des Conseils Scientifiques ?