Signer une ordonnance ne coûte rien à l’Etat ; signer des bons du Trésor, c’est signer la fin de notre économie, c’est hyper dangereux car le jour où nous serons obligés de rembourser ces bons du Trésor, ce sont nos enfants que nous pénaliserons avant même qu’ils n’entrent sur le marché du travail. Et que fera-t-on si l’on ne peut pas les rembourser ? La France deviendra alors en cessation de paiement et nul ne peut dire ce que sera demain.
Une dette est une bombe avec minuteur que l’on peut arrêter chaque jour en prenant une ordonnance de financement du système social sur le budget de l’Etat. Sans cela, le minuteur continuera et la bombe explosera.
Cette charge explosive ne pourra être réduite que par une production accrue d’au moins 20 % de la production actuelle. Ce n’est pas évident mais faisable en exportant plus et en consommant plus. Seule, une production permet de créer de l’argent réel.
Produire plus, dans tous les secteurs, c’est assurer notre indépendance mais, pour pouvoir exporter, il faut produire moins cher, il faut baisser tous nos prix de 20 % et cela est possible en supprimant le poids des charges sociales sur le travail. Il sera probablement nécessaire d’accroître la TVA et la CSG de 3 à 4 points.
Je sais que je me répète mais c’est la méthode Coué, elle a prouvé aussi son efficacité. Nous ne gagnerons pas la bataille de la mondialisation sans être au diapason du système international. Et comme il n’est pas question de réduire le social, il faut alors faire transiter les charges sociales par l’Etat, par l’impôt.
Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, quand je dénonce quelque chose j’apporte toujours la solution, elle peut plaire ou déplaire, mais il n’y en n’a pas d’autre.
De toute manière, le travail sera obligatoirement protégé à l’abri de toutes charges. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain et, là encore, personne n’a proposé d‘autre solution, hormis le Général de Gaulle qui est à l’origine de cette idée.