Je suis quelque peu troublé par la publication de la fortune du Vatican et pourtant, je suis d’une famille catholique de quinze enfants dont six sont prêtres et religieuses.
La fortune du Vatican devrait-est être de ce monde ?
Si la fortune du Vatican est telle que l’on peut la connaître, est-on encore dans l’esprit du Christ ou sommes-nous dans le concept d’une franchise commerciale avec royalties, ses ristournes de fournisseurs ? Avec, de surcroît, un problème de conscience quant aux fortunes qui ont été versées à l’Eglise à une époque où le paradis pouvait s’acheter… sans l’assurance d’y entrer.
Le Christ a chassé les marchands du Temple, dit-on. Ses successeurs auraient-ils voulu faire du Temple une banque depuis.
On a du mal à comprendre que le concept original ait été dévoyé à ce point et pourtant, on retrouve dans le temps des St François d’Assises, des Abbé Pierre et bien nombre d’autres. Il est de nombreux curés qui vivent très modestement mais ils se servent tout de même de la notoriété du concept établi par le Christ.
Oh ! Je ne remets pas en cause l’autorité de Rome, ni celle du Pape, mais on comprend mieux la guerre des religions qui ont ravagé tant de populations. Était-ce seulement dans le but de faire de l’argent ?
La clef du Paradis a souvent été remise à des personnes d’un certain âge en échange de leur fortune.
Tant de milliards dans les caisses du Vatican… près de 30 milliards, cela pose problème dans un concept prônant l’obligation d’aider les plus démunis, les femmes, les enfants, en détresse. Il y a tant d’hommes qui meurent de faim et ces sommes les plus somptuaires, dans un cadre somptueux, ne cadrent pas bien avec le concept du Christ.
Aussi, tout cet argent, ce manque de respect des préceptes, a-t-il écarté de l’Eglise de nombreux hommes et femmes : c’est le résultat de l’argent. Plus de prêtres, plus d’adhésion dans nos régions, de moins en moins d’églises dans nos nations et quand dans un pays les recettes s’amenuisent, on part dans un autre pays à la conquête de l’argent qui je nommerai argent sale par des promesses impossibles à tenir.
Ô Dieu, pardonne-moi, mais l’évidence est trop troublante pour tes “adhérents”. Dans ce monde des religions, la concurrence est apparue et elle devient bien difficile.
Il a donc fallu que des hommes et des femmes tel que Coluche, prennent à bras le corps le problème avec les Restaurants du Cœur. L’Eglise n’a-t-elle plus de cœur ? En tous cas, elle ne le démontre pas.
Oui Seigneur et Maître, on se sert de toi pour remplir d’or les caisses du Vatican ; ce n’est pas ce que tu avais prévu.
Certes, il ne faut pas généraliser mais ne serait-il pas urgent de créer, avec cette banque du Vatican, une immense banque alimentaire pour ceux qui meurent de faim ?