La France possède cet atout technique en réserve de réduire le coût du travail, y compris pour faire face aux partenaires européens. C’est le moment de l’utiliser. La France peut bousculer l’euro et mettre le dollar en position de réserve. La France, en agissant sur les coûts du travail imposera son action à toute l’Europe et mettra l’euro en position de force à l’international.
Le coût du travail en ligne de mire
On ne peut pas dominer le monde avec du papier. On dominera le monde par la culture, par la recherche. Sur le plan de la recherche, l’Europe peut faire mieux mais surtout doit conserver ses génies, ses cerveaux, que l’on retrouve trop souvent immigrés aux Etats-Unis.
Et quelle en est la cause, une fois de plus ?
- La lenteur de l’application des recherches en France et en Europe
- Un budget de la recherche insignifiant qui doit être plus que doublé
- Nos chercheurs et nos inventeurs sont mal payés, ils profitent surtout à ceux qui les emploient et qui sont souvent des spéculateurs
- Les matériels de recherche ne sont pas à la hauteur, que ce soit à l’école, dans les collèges, dans les universités, et même au CNRS, ils ont tous une génération de retard. C’est peut-être aussi faute de moyens ou surtout faute de professeurs initiés à l’avenir. Toutefois, ne négligeons pas ce qui existe, même à prix élevé
- Le coût des brevets doit être pris en charge par l’Etat qui en récupérera les fruits sur les résultats d’exploitation concernant ses personnels
- La déflation des coûts du travail permettra de relancer sans cesse la recherche
- L’accroissement du pouvoir d’achat évitera le départ de nos chercheurs. Certes, les grandes découvertes sont souvent le fruit de chercheurs dans des caves ou des greniers, mais ne négligeons pas les grands laboratoires car de grands équipements sont nécessaires pour la réalisation des essais aussi, parfois fort coûteux lors des grandes découvertes.
- Laisser les chercheurs propriétaire de leur recherche comme le précise un article à ce propos.
Dans quel sens allons-nous
Mais quelles seront les grandes découvertes de demain ?
- la neutralisation de l’attraction terrestre pour faciliter tout déplacement
- la réduction du stockage de l’énergie électrique compensé par l’utilisation et la miniaturisation des centrales au thorium
Aujourd’hui, le travail est tué à sa source par la lourdeur des cotisations sociales. Arrêtons de se servir du travail. Au contraire, sauvons-le pour accroître le bien-être de tous mais aussi pour aider à la recherche et à la compétitivité face aux Etats-Unis et à la Chine qui ne subissent pas ce fardeau. Pour cela qu’une solution : réduire le coût du travail.