La roue tourne, l’immigration aussi. Un jour viendra où ce sont nous qui irons rechercher ces hommes et ces femmes qui quittent leur pays actuellement dans la misère et parfois pour fuir la dictature.
L’immigration
Le plus grand nombre de ces pays est en Afrique. Mais l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas l’Afrique de demain. L’Afrique va devenir un continent riche car il est certainement le plus riche du monde en possibilités, en ingéniosités mais aussi en sous-sols par le minerai et de par ses nappes phréatiques qui, hier, ne pouvaient pas être un atout mais qui, aujourd’hui, constituent son atout principal.
Ces pays devenus riches n’auront plus d’émigrés et nous ne retrouverons plus les problèmes d’aujourd’hui dans nos pays de tous conforts. Ces pays deviendront riches parce que les techniques permettront de ressortir l’eau qui dort dans leurs sous-sols, sans compter l’or et les minerais en abondance dans certains pays.
Le seul miracle qui deviendra une réalité, c’est la lutte contre les déserts, non pas parce qu’on l’aura voulu mais parce c’est indispensable pour notre survie. Cultiver les désert est un atout pour la France. Et quand il s’agit de sauver des vies, tout le monde est d’accord. Ce ne sera pas une œuvre de bon samaritain, loin de là mais une nécessité pour notre vie propre.
Tous ces pays autour du Sahara et autour des déserts, qui progressent à la vitesse de 18 m²/seconde, vont devenir des pays riches, riches en cultures mais aussi riches en travailleurs qui représenteront tout de même en 2050 près de 2 milliards d’individus sur l’ensemble de l’Afrique.
Je regrette sincèrement que Nicolas HULOT ait quitté le gouvernement, un gouvernement qui n’a pas su le garder, uniquement par l’intérêt de lobbies. L’argent a fait une fois de plus son œuvre néfaste.
La responsabilité de nos politiques
Malheureusement, nos politiques ne sont pas des visionnaires. Ils font leur petite popote entre eux et dès que quelqu’un vient troubler le jeu, alors il est à jeter aux chiens.
L’immigration en France n’est pas un problème. Ce sont nous qui créons le problème. C’est nous, l’Europe, qui n’a pas le courage de faire ce qu’il faut pour que la misère dans ces pays cesse. Mais c’est contraint et forcé qu’on sera obligé de financer le démarrage de tous ces pays si l’on veut encore exister. Nous devrions être bien plus préoccupé par l’émigration de notre jeunesse éduquée qui fuit notre pays car trop figé il n’apporte pas l’espérance de croissance attendue.
Il est tout de même curieux que l’on soit mis en danger de mort pour accepter d’aider ou de partager. Et c’est là qu’une fois de plus nos dirigeants ne sont pas visionnaires car une Afrique riche c’est aussi pour nous un immense pouvoir d’achat en plus si l’on considère que ces pays se tournent aujourd’hui vers la Chine parce qu’elle est moins chère mais trop souvent avec des produits qui sont loin d’avoir la qualité des produits européens. Et viendront aussi, dans très peu de temps, des pays comme la Chine qui seront tout aussi compétitifs, en prix et en qualité, que nous.
Essayons d’être un peu plus humbles, un peu moins égoïstes. Car ces gens qui traversent la Méditerranée dans d’atroces conditions en y laissant leur vie, pour un certain nombre alors que ce seront probablement nous qui devrons prendre la Méditerranée, en sens inverse, et nous aurons l’avantage de ne pas risquer notre vie.
