Pas de plan de relance crédible quel qu’il soit sans avoir convaincu le peuple de son bon état de santé, aujourd’hui et demain.
Pas de plan de relance crédible sans un choc social et économique qui permettrait la relance.
Pas de relance possible avec un peuple qui se croit ou se dit malade. Il y a une expression qui dit : « le travail c’est la santé », faut-il encore convaincre que ne rien faire, c’est la conserver…
Le peuple vit aujourd’hui la chance de pouvoir être compétitif dans cette compétitivité mondiale. Le peuple ne veut plus d’un travail sans pouvoir dire ce qu’il sera demain. Le travail, c’est le travail, faut-il encore que l’énergie développée ne soit pas absorbée par un social qui ne doit être financé que par l’Etat, c’est-à-dire par tout le monde.
Un plan de relance fondé sur des financements futurs sans avoir cherché à produire et surtout à vendre, n’est pas viable.
Mettre en proue le social, c’est évidemment une excellente chose mais s’il doit empêcher de produire et surtout de vendre, cela n’a aucun intérêt, et le social, comme le plan, disparaîtra.
De fait, la France a tout pour gagner mais ses règles institutionnelles ne sont plus au goût du jour. Ce qui était valable en 1946, ne l’est plus aujourd’hui.
Notre peuple se croît malade et il faut dire qu’on fait tout pour cela. Il y a des queues devant les laboratoires pour savoir, pour connaître l’état de sa santé. Le doute s’est installé, la peur a fait le reste.
Oui, il sera nécessaire qu’il y ait un choc économique et social en renversant la table, mais il faut s’arrêter de créer la maladie ou la prétendue maladie par des chiffres aberrants et sans intérêt et ce, depuis des jours et des jours. On se garde bien de dire le nombre de foyers qui ont disparu. Non, on additionne sans cesse.
On en est presque à se demander si le peuple de France ne devrait pas disparaître, tant sur le plan de la santé que sur le plan économique. Mais qui donc a intérêt à ce jeu-là ?
Monsieur Castex, la charge que vous avez prise est quasi impossible excepté si vous appliquez à la règle les principes du Gaullisme. A ce jour, on en est loin, très loin. Et ce n’est pas par autoritarisme que l’on appliquera un plan, c’est en prenant le peuple avec soi, un peuple qui souhaiterait qu’on lui fixe le bon chemin.