En France, on se satisfait d’être au même nombre de morts, d’être au même nombre de cas, au même nombre de réanimations…
Ce n’est pas cela que l’on attend du pays des lumières qui a toujours été en tête de tous les pays, en matière de santé.
Aujourd’hui, on se contente d’être le dernier de la classe. Aujourd’hui, on cherche à soigner mais on oublie d’éradiquer le virus. Notre système sanitaire est défaillant malgré la bonne volonté de tous les soignants. En France, on se contente, à ce jour, de vivre avec le virus et les cancers. On se contente d’avoir 300 morts par jour du virus, on se contente d’attendre le soleil.
Mais, aujourd’hui, on sait que tout recommencera au mois d’octobre quand le soleil sera parti.
En France, comme dans les autres pays, on se contente de soigner le virus.
On se contente de le faire vivre, on se contente de le faire naître dans les incubateurs que sont les chambres réfrigérées. Faudra-t-il une révolution pour arrêter le carnage ?
Car, aujourd’hui, c’est uniquement par orgueil que l’on n’arrête pas la pandémie. Les vaccins, les voilà qui arrivent d’outre-tombe. Et chaque année, on fera sa piqûre de rappel.
Non, ce n’est pas ce que l’on attend d’un grand chef, surtout quand il y a la solution pour éradiquer, pour en finir.
Il est vrai que l’on a pris l’habitude de se contenter de 600 morts du cancer par jour.
C’est curieux comme on s’habitue au désastre.
Aujourd’hui, on demande d’ajouter des lits comme on ajoute des cercueils. Mais ce ne sont pas les lits qu’il faut ajouter, ce sont des dispositifs à rayons ultraviolets pour éviter de rentrer à l’hôpital.
On marche vraiment à côté de nos pompes.
Je me suis tout de même mis à espérer que, tout d’un coup, les rayons ultraviolets arriveraient de Lourdes : ce sera le miracle. Mais, dans ce domaine, il n’y a pas de miracle ; il n’y a que des réalités.
La vérité est très longue à parvenir au jour mais on aurait pu penser que, parmi les gens qui sortent des grandes écoles telle que l’ENA, il y en ait au moins un qui accepte qu’il y ait d’autres solutions que d’attendre de soigner, au moins celle d’éradiquer !