Les chiffres de l’économie en Europe se dégradent très vite. Toutes les
économies des pays européens ont en commun un financement du social sur le
travail. Alors on dira que c’est l’Ukraine qui nous met en difficulté : bien sûr que
non.
Pendant ce temps, les autres pays, l’Inde, la Chine, les États-Unis, restent et
deviennent de plus en plus compétitifs.
Il ne faut plus tergiverser. Il faut faire une véritable économie de marchés et ce
ne sont pas les grands pays tels que la Chine, l’Inde et les États-Unis qui
changeront leur système social en se servant du travail. Il faut y mettre fin en
Europe. Le travail ne peut pas être la vache à lait du social.
Nous sommes aujourd’hui dans une mondialisation. Ou l’on changera notre
système de financement, ou nous n’existerons plus sur le marché mondial d’ici
dix ans.
En acceptant la mondialisation des économies, il fallait aussi accepter la
mondialisation des services sociaux.
Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix : il nous faudra nous aligner sur le
monde en transférant les charges sociales sur le budget de l’État.
Il n’est pas question, pour moi, de supprimer les avantages sociaux mais
chaque chose doit être à sa place dans l’économie.
C’est urgent, urgent, urgent.
Ne parlez plus de négociations avec …
Parler sans cesse de faire un tour de table avec Hitler-Poutine n’a plus de sens.
Ou nous gagnons très rapidement la guerre en Ukraine, et quand je dis : nous,
ce sont d’abord les Ukrainiens et nous aussi, en leur donnant le nécessaire en
armement et en munitions. Au-delà, ce sera la troisième guerre mondiale.
Cette guerre mondiale sera inévitable si, après le Noël orthodoxe, la paix n’est
pas revenue ou, plus exactement, si les Russes ne sont pas rentrés chez eux.
Et alors, dans le cas désastreux d’une poursuite de la guerre en guerre
mondiale, Poutine devra subir le sort d’Hitler. Tous deux, par orgueil, auront
déclenché une guerre mondiale.
Parler avec la Russie, c’est oui, avec Poutine : non. Mettre fin à Poutine
aujourd’hui, c’est possible ; demain il sera trop tard.
L’OTAN est en route ; il sera difficile de l’arrêter.
On a déjà perdu beaucoup de temps et causé beaucoup de morts. Il ne peut y
avoir de paix avec Poutine.
La France, comme tout l’Occident doit faire un don à l’Ukraine de 50 milliards
de toute urgence, soit en armes et en munitions, soit en trésorerie. On a trop
tardé.
Les chars Leclerc sont déjà en Roumanie, quasiment mitoyenne avec l’Ukraine.
Les missiles patriotes et tous les systèmes de défense aérienne sont stockés en
Pologne sur la base de l’OTAN et sont en cours de livraison pour donner à
l’Ukraine les moyens de se défendre, que ce soit sur son propre territoire ou
d’attaquer ceux qui l’ont martyrisée, sur le territoire russe.
Il ne faut plus faire dans la dentelle, l’heure est grave. Seule une victoire de
l’Ukraine pourra ramener la paix dans le monde.
L’Ukraine aura donné son sang pour notre liberté : il faut que l’argent
nécessaire provienne au moins de l‘Occident et urgemment.
Une guerre mondiale coûtera 10 fois, voire 100 fois plus cher en argent mais
surtout en hommes.
J’ai peine à croire que nos dirigeants hésitent encore … mais ils n’ont jamais
connu la guerre. Il n’y a plus un seul dirigeant en ce monde occidental qui ait
connu la guerre sur son territoire.