Comme beaucoup de Français qui n’arrivent plus à vivre à partir du vingt de chaque mois, l’Etat doit, chaque fin de mois, emprunter 8 milliards de plus et ce, chaque mois, creusant ainsi la dette que devront rembourser nos enfants. C’est un crime qui pourrait être évité.
Il faut changer la donne après le vingt de chaque mois
Tous les dirigeants, politiques et économiques, savent ce qu’il faut faire. Pour équilibrer les comptes de la nation, après avoir repris toutes les charges sociales en compte, l’Etat devra produire 2 milliards de plus par jour, ce qui équivaut à 4 à 5 milliards à la vente.
Mais pour pouvoir vendre il faut avoir des commandes et donc, des prix compétitifs de tous les produits, de tous les services. Bien sûr, il y aura la consommation en France grâce à l’augmentation du pouvoir d’achat et par la baisse des prix, mais c’est surtout à l’exportation que l’on pourra tripler nos ventes.
Promettre de raser gratis le lendemain n’est pas la solution. Le financement sera totalement assuré par la progression massive sur la TVA à la vente et sur la CSG par les revenus. C’est ainsi que l’on trouvera 4 à 500 milliards de plus de recettes annuelles pour l’Etat.
Et de ce fait, ce sera aussi 100 milliards d’économiser par la suppression du chômage : tout le monde sera au travail. Et peut-être que l’on pourra aussi réduire un peu le train de vie de l’Etat.
Mais pour cela, il faut une volonté politique et je ne suis pas certain qu’actuellement cette volonté soit à l’ordre du jour ; mais elle le sera obligatoirement demain, contrainte et forcée.
Et qu’importe d’augmenter la TVA de 2 ou 3 points quand on aura augmenté le pouvoir d’achat de 22%.
Le vingt de chaque mois doit devenir une fête du pouvoir d’achat
Ainsi l’avenir de nos avantages sociaux sera assuré, y compris nos retraites. Et les dépenses de l’Etat baisseront aussi de 15% : ce n’est pas rien. Au lieu de se retrouver à emprunter tous les mois, on pourra commencer à payer la dette qui, aujourd’hui, représente 70 000 € pour chaque ménage et qui progresse à la vitesse de 2 250 € à la seconde… Cela sera le cas dans tous les pays d’Europe qui appliqueront cette règle simple de la relance par le pouvoir d’achat.
Au lieu de demander aux ménages de survivre avec des moyens désastreux et une vie qui coûte de plus en plus cher : ne serait-il pas possible de demander à l’Etat de faire son devoir par la relance du pouvoir d’achat ?
Michel Leclerc