Décidément, les monopoles ont la dent dure. Il n’y a pas que le problème des pièces détachées de voitures automobiles…
Les pièces détachées automobiles cachent la forêt
Il en est de même pour toutes les pièces qui concernent l’électroménager et c’est un problème quatre fois plus important car le nombre d’appareils électroménagers est quatre fois supérieur à celui des automobiles.
A tout ceci, il faut ajouter le coût des services après-vente qui représente près de 90 € de l’heure auxquels s’ajoutent les frais de déplacement et parfois deux fois au lieu d’un.
Tout ceci n’est pas raisonnable. La défaillance d’une pièce du matériel qui nous est vendu au-delà de la période garantie, c’est de l’abus de confiance si elle doit être obligatoirement celle du constructeur.
Ces pièces sont vendues à un prix plus de dix fois supérieur à leur prix de revient. Autrement dit, on peut arriver à dépenser 50% supplémentaires sur le prix initial.
On est dans un monde commercial en concurrence ou chacun cherche à tricher d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi il est bien souvent plus économique de racheter un nouvel appareil plutôt que de le faire réparer.
De surcroît, tout ceci n’est pas très écologique. C’est d’un gaspillage sans nom. En fait, on achète du jetable, tel un rasoir qu’on utilise que deux ou trois fois.
Le cas extrême du monde automobile
Le chantage à la garantie pour les véhicules ! A partir du moment où vous achetez une pièce hors du circuit normal, le constructeur peut se permette de dire que le véhicule n’est plus en sécurité. C’est un chantage monstrueux car les pièces qui sont fournies hors circuit sont exactement les mêmes que les pièces d’origine.
La seule solution, c’est d’arrêter le mensonge technique et je dirai même qu’il faudrait qu’il soit réprimé lourdement par des amendes aux constructeurs.
Faut-il encore le vouloir. Car sur le prix fabuleux des pièces détachées, l’Etat prend sa part ; l’Etat ne fait jamais rien pour réduire les prix quand il est le premier à y gagner.
En conclusion, le consommateur est toujours la vache à lait des lobbies dans cette affaire.
Voilà une grande réforme, Monsieur le Président, qui nécessitera une nouvelle réglementation qui me paraît aussi utile pour la transition écologique.
Michel Leclerc