Un nouveau monde économique est en route. Les monnaies vont traverser un fleuve en furie ; il va falloir faire du rafting.
La production et la grande distribution, sans oublier le petit commerce, vont devoir frapper fort en refusant de payer les charges sur le travail.
Le nouveau système social qui va éclore sera accepté par les syndicats à une seule condition, ce dispositif nouveau prévoit une augmentation considérable du pouvoir d’achat par une baisse massive des prix et par un nouveau système fiscal.
Le social ne sera en aucun cas mis en cause mais il faudra se mettre autour de la table et la renverser, s’il le faut, pour revenir à l’évidence, dans l’intérêt de tous.
Fini les palabres, un séisme est nécessaire entre social, fiscal et impôt. Celui qui travaille ne doit pas entraîner la fainéantise des autres. Tout le monde doit travailler, que ce soit à l’école, les enfants, que ce soit à la faculté, les étudiants, que ce soient les travailleurs à l’usine ou dans le libéral. Il faut réclamer à corps et à cri que le travail reprenne sa place.
Oui, le bateau va tanguer mais il ne coulera pas. Il y aura des moments où le gite du bateau frôlera la catastrophe mais il reprendra sa route parce que nous aurons enfin un avenir certain.
Aujourd’hui, j’ai très envie de voir ce nouveau système qui évitera la bataille armée. On ne fera rien par la guerre et tout est encore possible par l’évidence économique. Sans une régulation nouvelle de ces systèmes fiscaux et sociaux, rien ne sera possible et ce serait alors l’affrontement armé.
Je ne demande pas de sacrifice à quiconque, je demande tout simplement l’application du bons sens.
Chacun a le droit de choisir sa voie, fut-il encore en liberté. Pour moi, ce sera la bataille économique, la seule qui mérite le respect même si elle dérange le capital sauvage, la spéculation et les monopoles.
Il nous faut accepter la transformation totale de notre système de santé et de recherche médicale. Imposer, comme on le fait aujourd’hui des dictats, est une absurdité. Respecter chacun est une obligation. Le naturel doit passer avant la chimie. Nous ne pourrons assurer l’avenir de tout un chacun, y compris pour sa santé qu’en régulant les éléments naturels telles que les variations de pressions atmosphériques.
Le bateau va tanguer sous la houle mais nous pouvons le maintenir à flot en acceptant le bon sens et l’évidence.
Si nous voulons gagner sur l’Orient, il faut encore que nous puissions retracer les voies maritimes.
Je suis convaincu que nos dirigeants ont reçu une bonne paire de gifles face à leur incompétence en matière économique et médicale. Et si je parle en même temps de santé, c’est simplement parce qu’il faudra une santé de fer pour redresser la barre. Sans bonne santé, aucune économie n’est possible et le bateau finira par couler.