Plus on organise la peur, plus la colère sera grande. La peur est un moyen de capter les âmes. C’est vrai, la situation est telle qu’elle est mais la colère est mauvaise conseillère.
Il faut se calmer même si ce qui nous attend sera très difficile. C’est dans la difficulté que jaillissent les découvertes, c’est dans la difficulté que l’on s’aperçoit du génie des hommes et de l’espérance de la France de combattre la peur par le travail.
Oui, les moments à venir vont être très durs mais la peur ne résoudra rien. Il faut que nos dirigeants sachent qu’organiser la peur est une faiblesse du pouvoir, voire une lâcheté.
Le peuple de France a toujours eu l’énergie de se relever. Le peuple de France ne veut que l’espérance et veut faire confiance mais les mesures prises actuellement mettent en péril cette confiance. Les Français veulent avoir une visibilité d’avenir, si grave soit-elle. Ce n’est pas la peur qu’il faut créer mais c’est l’espérance et la confiance qu’il faut développer.
Les discours d’aujourd’hui, les émissions permanentes sur nos chaînes, ne sont pas à la hauteur de ce que nous allons devoir affronter. La peur n’est pas le bon chemin, surtout quand elle est artificielle.
Le bon chemin, le bon sens, c’est de dire la vérité qui certes, sera rejetée un certain temps, puis à laquelle on s’opposera, mais viendra le jour où l’évidence apportera la victoire.
Plus que jamais, il nous faut rester unis : partis politiques de tous genres, mettez vos différences sous le boisseau. La vérité n’est pas dans la division. La peur doit être balayée d’un revers de main.
Ne nous laissons pas manipuler par un petit groupe d’argent : il a déjà fait le trou financier de la dette de la France. A présent il nous conduit au gouffre.
Il va falloir travailler, combattre, toutes ces puissances occultes, y compris les forces invisibles. Nous ne pourrons redonner à la France sa grandeur que par l’espérance d’une santé certaine et d’une économie redoutable.
Il faut au moins déjà rétablir la confiance en nos Institutions et aux Traités que nous avons signés, spécialement le Traité de Rome qui met fin à toute situation monopolistique. Le soleil brillera encore et encore dans la joie et le bonheur de tous, enfin réunis.
Je constate qu’on ressasse les bonnes mesures du passé pour reconstruire un avenir ? Mais sous les Traités rien ne reviendra : On nous demande d’abolir notre patriotisme local pour un nationalisme impérial ! Nous sommes sous manipulation collective pour éviter toute adaptation individuelle responsable !