L’homme perd l’essentiel et ne cherche même plus la cause. L’homme a peur d‘éradiquer la cause parce que la solution n’est pas médicale.
Nous voilà dans un bateau ivre qui a perdu son gouvernail. On avance à la godille, un coup à droite, un coup à gauche. On a perdu le cap de l’essentiel.
On finit par prendre l’habitude de vivre avec les virus et les grandes maladies mais pourquoi la Corée fait-elle beaucoup mieux que nous ? Là-bas, les bus, les métros, les trains, les avions, des couloirs sanitaires, ont été équipés de rayons ultraviolets. Qu’attend-on pour en faire autant ? Par la peur, l’homme a perdu la raison.
Contrairement aux plus grandes instances de notre pays, je refuse de vivre avec la peur, je refuse de vivre avec les virus et avec les cancers.
Il nous faut raison garder. En mars, il y a avait 1 200 décès par jour. Aujourd’hui, c’est entre 20 et 50. Hier, il y avait 7 000 personnes qui entraient à l’hôpital, chaque jour. Aujourd’hui, c’est 500 et c’est à peine 80 d’entre elles qui sont admises en réanimation.
C’est très bien tout cela mais on n’a toujours pas éradiqué la cause, et demain, il y a aura d’autres virus, il y aura d’autres grippes et il y aura peut-être un nouveau COVID-19. Est-ce cela que l’on veut, est-ce que le peuple le souhaite ? Bien sûr que non. On attendait tout du médical et voilà que la solution vient en dehors du médical. Ce que les dirigeants n’acceptent pas, le peuple l’acceptera et applaudira des deux mains.
Mais dans ces conditions-là, pourquoi payer ces sommes faramineuses à ceux qui ne trouvent rien et qui ont pris comme habitude de soigner et de ne rien éviter.