Pour l’écologie de la France et de l’Europe, la ligne d’or passe par l’utilisation de l’hydrogène et par la réduction des déserts tels que le Sahara.
Pas d‘écologie efficace sans utilisation de l’hydrogène Que ce soit à pile à combustible ou par moteur thermique, l’hydrogène doit totalement remplacer le pétrole.
Sans une régulation rapide et totale de ces deux facteurs, pas d’écologie en vue, par de survie à long terme. L’homme ne vit pas que de bons sentiments, de beaux discours, de bonnes idéologies, l’homme a besoin de réalités pour vivre.
Il est vrai que pour produire suffisamment d’hydrogène en France, ce ne pourra être ni avec des panneaux solaires, ni avec des éoliennes. Nous serons donc contraints, d’une manière ou d’une autre, d’utiliser des centrales nucléaires de petites tailles, des mini centrales proches des lieux d’utilisation avec pour combustible nucléaire, le thorium. Sans cet élément nucléaire essentiel que rejettent les écologistes, il n’y aura pas d’écologie. C’est une question de bon sens.
En revanche, il faut faire en sorte que ces centrales ne soient plus dangereuses et n’aient plus de déchets, ce qui est aujourd’hui tout à fait possible.
Il faudra aussi que les écologistes comprennent que la remise en culture du Sahara, seule cause du réchauffement climatique, entraînera une production qui devra se vendre partiellement en Europe. Ce sera la loi des marchés et, pour cette occasion, il faudra veiller à ce que le système social français ou européen soit appliqué en Afrique.
Alors, est-ce un rêve ?, pas si sûr car dire qu’il y aura trop de production va aussi à l’encontre de dire que dans le monde il y a un tiers de la population qui ne mange pas à sa faim. Faire vivre en donnant au moins à manger ne me paraît pas être impossible, c’est en tous cas plein de bon sens. Réduire la pauvreté et la misère dans ces pays du Sahara est certainement un des éléments importants de l’écologie car, en fait, l’un découle de l’autre.
Nous ne parviendrons pas à imposer quoi que ce soit en écologie sans que ce soit cohérent et sans que l’homme soit au centre de l’écologie. C’est la ligne d’or de l’écologie qu’il nous faut appliquer, non pas avec des taxes supplémentaires, mais avec du bon sens et, de grâce, ne faisons pas non plus de l’écologie un commerce sauvage.
On a déjà, dans nos pays, une politique et une médecine qui se sont transformées en commerce sauvage annexé à la Chine. Laissons au commerce sa place et tout ce qui protège ne peut pas être un commerce. C’est pour cela que j’ai demandé que le social soit l’affaire de l’Etat.
L’écologie ne peut pas être politique, elle sera l’œuvre d’hommes et de femmes qui auront compris que leur survie en dépend. Et il n’y aura pas de médicaments ni de vaccins pour soigner et pour protéger cette survie.
Nous ne sommes déjà pas en mesure de nous protéger d’un mini virus ; ce qui était pourtant si simple est devenu une montagne avec toutes les conséquences économiques que cela entraîne.