Les asiles reçoivent souvent des femmes et des hommes qui ont dépassé le seuil du savoir, un savoir parfois peu reconnu. La folie n’est pas toujours visible mais toujours ressentie, souvent par un peuple qui cherche à comprendre ceux qui les dirigent. La démocratie n’est pas toujours au rendez-vous, elle a aussi ses faiblesses dans le système électoral.
Etre au gouvernement c’est d’abord écouter
Le savoir, c’est bien mais insuffisant dans une démocratie. Le cœur d’un peuple ne se satisfait pas d’une apparence, quel que soit le remaniement du gouvernement. Le peuple veut des actes qui le touchent au plus profond de son cœur et de son âme.
Diriger un peuple sans être aimé et profondément désiré, peut conduire nulle part. Se faire aimer n’est pas toujours inné et encore moins naturel. Un amour se construit par la confiance, par la modestie et par le courage.
On ne peut pas diriger un peuple au rabais mais à la grandeur ; un peuple veut une force qui le conduise vers le chemin de l’espérance, du bonheur, du travail, de la réussite, de la technique, de la diplomatie et du bien-être par la liberté, par l’égalité et par la fraternité. Des mots qui ont leur importance aux yeux de tous, de ceux qui ont toujours été prêts à donner leur vie pour leur pays.
La folie n’est-elle pas dans la dette où les dirigeants ont conduit notre pays ? Ce ne serait rien si cette folie était en voie de guérison au lieu de s’aggraver de jour en jour. La folie est de ne pas écouter, de ne pas croire à l’impossible, à l’impensable, à l’avenir et de ne pas créer les conditions de ce renouveau. La folie n’est pas que l’asile ; elle nous accompagne dans les faits, dans les résultats.
Dans notre monde, le respect a disparu, l’amour aussi. La volonté s’est envolée. Tout tourne autour de l’argent qui n’existe plus, en fait, à l’exception de la spéculation qui n’a jamais rien créé ni construit. La folie n’écoute plus les voix de la nature, de la vie ; elle se place au-dessus de la vie.
Monsieur le Président Emmanuel Macron, Monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe, écoutez la voix de votre peuple. Oubliez l’argent ; l’argent viendra du travail. Martyriser le travail est déjà une folie.
Demandez à votre peuple de vous aider, ayez cette humilité : faites un emprunt de 1 000 milliards à un taux d’intérêt raisonnable : c’est tout votre peuple qui sera derrière vous pour produire davantage et d’une manière compétitive et la Nation toute entière ne sera plus à la merci des prêteurs dangereux.
Osez franchir ce qui était impossible hier et possible aujourd’hui. La folie se soigne. Il y va de l’intérêt de la France.