Nous allons probablement vivre une situation difficile du point de vue économique et qui pourrait causer de nombreuses difficultés aux Français.
Ce sera probablement une dévaluation sans en dire le mot, avec toutes ses conséquences.
Alors, comment compenser cette situation ?
Il n’y a pas trente-six solutions. Seule, une baisse de 15 à 20 %, de tous les prix des produits et des services, et de la finance, permettra une continuité sans trop de douleur.
Cette baisse des prix ne pourra se faire que par un transfert des charges sociales sur le budget de l’Etat. En réduisant les coûts, on réduira les prix ; cela me paraît être le bon sens.
Ceci entraînera une hausse de la TVA de 2 à 3 et de 2 à 3 points pour la CSG.
La baisse des prix aura pour effet immédiat d’accroître nos exportations. La hausse de la TVA réduira nos importations. Les deux réunies : baisse des prix et augmentation de la TVA sur les importations, nous mettront à égalité avec la Chine sur le plan économique.
Une baisse des prix sera toujours très appréciée des français, elle est si rare. La dernière fois, ce fut le Président Antoine Pinay qui l’avait réalisée et imposée et elle avait été appliquée, sans discussion, par tous les fabricants.
Notre avenir, dans cette situation mondiale, sera la compétitivité mais il ne faut pas toujours utiliser le salarié pour obtenir toujours plus. Ce n’est pas son rôle. Les Français sont prêts à tout donner pour garder leur liberté et leur indépendance.
Il faut savoir aussi que la Chine va devoir augmenter ses prix faute de main-d’œuvre dont la cause est celle de la loi de l’enfant unique. Produire moins cher avec en face une industrie chinoise qui sera plus chère et l’on sera enfin à un équilibre mondial.
Entendre dire chaque fois, quand les pays les plus riches se réunissent, les mêmes ritournelles, les mêmes leitmotivs, ne sert qu’à protéger l’argent et la richesse de certains. Il faut que l’argent ne devienne qu’un outil, un outil au service du travail.
La compétitivité ne peut être fondée que sur la création, sur l’innovation et non pas sur le social qui est l’affaire de l’Etat. Le social ne doit en aucun cas être réduit mais ce n’est pas l’affaire du travail, c’est l’affaire de l’Etat.
Quant à l’augmentation de la TVA, on pourra l’appeler sociale. Et quant à l’augmentation de la CSG, il faut qu’elle défende son propre nom.