La cathédrale de Paris a longtemps été un refuge pour les misérables et est devenue une tribune pour les plus grands. Il est vrai que la Cour des Miracles n’en est pas très loin.
La cathédrale de Paris comme symbole
Les rois, les Présidents de la République, y ont trouvé l’espérance, la grandeur, un symbole.
Les plus misérables y ont trouvé de quoi manger et parfois de quoi dormir. En fait, c’est le refuge de tout un peuple : celui des grands événements, politiques, sociaux alors que dans les coulisses, c’est la misère qui y trouvait refuge.
Qu’il soit chrétien ou pas, ce lieu sacré est sacré et sa reconstruction durera quelques années. Mais avec les techniques modernes, elle pourrait retrouver rapidement son brio.
Cette reconstruction coûtera cher. Peut-être 3 à 4 milliards qui après l’unité du moment et de l’émotion prêtera à la division. Qu’importe ! « Notre drame » continuera à recevoir des millions de visiteurs. Il a été et il sera le point de rencontre international. Il redeviendra un milieu touristique de Paris mais aussi de la France, du plus grand au plus petit. C’est, en fait, un investissement touristique qui fait partie de la richesse du tourisme.
Les dons affluent de partout. C’est à celui qui donnera le plus : un peu l’expression de sa richesse. Les 3 ou 4 milliards seront couverts en quelques jours et ce sera très bien ainsi.
Aussi une cathédrale pour les indigents
Mais je voudrais aussi qu’un tel élan puisse se faire pour apporter aux misérables de Victor Hugo, de quoi manger et de quoi vivre. Oui, Notre-Dame de Paris a souvent été le refuge des pauvres.
Monsieur le Président, vous avez consacré un Conseil des Ministres rien que pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. C’est très bien ainsi.
Et pour notre cathédrale du travail
Ne pourrait-on pas assurer un Conseil des Ministres pour mettre fin aux charges qui entravent le travail pour assurer l’avenir des français et pour rendre à la France sa grandeur financière et intellectuelle ?
La France, prisonnière de sa dette et d’un travail écorné, écrasé par les charges que les murs de Notre-Dame ne pourront plus supporter, mériterait, elle-aussi, d’être reconstruite.
Seule, une baisse massive des prix, entre 15 et 20% devrait aussi être acceptée par les grands donateurs pour la reconstruction de Notre-Dame, pour assurer l’avenir économique de la France et surtout avant la crise financière qui pourrait jouer les troubles fête. Oui le plein emploi est atteignable.
Lors de son discours à l’Assemblée, Victor Hugo avait déjà insisté sur la situation de la France à l’époque. Serait-elle aujourd’hui dans la même situation ?
Je sais qu’il est difficile avec la dette actuelle de faire, c’est le cas de le dire, des miracles, mais accepter de produire 2 à 3 milliards de plus par jour, soit 4 à 6 milliards de vente, pourrait financer toutes les charges par les recettes fiscales sans en modifier le taux.
De la morale, direz-vous ? Non, du bon sens, avant que ne brûle le toit de la France.
Merci, Monsieur le Président : il faut sauver cette France que nous aimons tous, du plus petit au plus grand, du plus riche au plus misérable. D’ailleurs, les plus riches, sans le travail des plus pauvres, que seraient-ils ?
Je suis loin d’être un communiste mais je suis un gaulliste et nombreux sont ceux qui s’y réfèrent. Alors, Monsieur le Président, vous aussi vous vous êtes référé au Général de Gaulle. Alors, appliquez ce qu’il a préconisé en commençant par la participation aux bénéfices des entreprises et en supprimant les charges sur le travail.
Et vous serez alors cohérent avec l’esprit qui a fait la grandeur de cet homme qu’à l’étranger, on considérait comme un géant.