La France est peut-être en sommeil mais elle va se réveiller.
La France est un pays de cocagne qui a toujours su faire sa révolution. Cette fois, ce sera une révolution économique par la baisse de tous les prix, en transférant toutes les charges que le travail ne peut plus supporter pour être concurrentiel.
Cette révolution permettra une augmentation considérable du pouvoir d’achat, de l’ordre de 20%. Certes, il faudra augmenter les taux de CSG et de TVA qui seront payées par tous et non par des cotisations sur le travail.
La France va devenir une grande avenue pour rapatrier toutes les industries qui s’en sont allées dans d’autres pays. Demain, il n’y aura plus aucune raison pour quitter la France et tous les industriels reviendront. Le coût du travail aura baissé de 20 à 40 %. On pourra enfin conserver notre indépendance et notre liberté.
Il n’y a aura pas eu besoin d’un « grand soir » mais d’une simple ordonnance. il aura peut-être fallu cette secousse sismique pour en arriver à reprendre le bon chemin.
Enfin, l’avenir sera assuré par le travail, un travail protégé. Cette révolution sera européenne. Nous aurons tous, enfin, notre chance dans cette mondialisation.
La France a aussi un marché à sa porte : c’est l’Afrique. Non seulement c’est un marché colossal, mais c’est aussi un moyen pour nous de nous protéger du réchauffement climatique.
La France a toujours été un pays d’accueil et les Africains ne voudront plus partir de chez eux. C’est là qu’ils sont nés, c’est là qu’ils ont vécu, c’est là qu’ils ont leurs parents et leurs amis. Et cette fois, c’est nous qui irons chez eux, pour le tourisme, certes, mais aussi pour participer à leur développement. Il ne faut surtout pas renouveler le phénomène de la Chine. Il faut participer mais ne pas subir.
C’est l’Europe, toute entière, qui va devoir payer pour se protéger de notre virus et peut-être aussi d’un virus économique. Pour cela, il faut écouter ceux qui, sans intérêt personnel, propose des solutions tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique et géopolitique.
Nous sommes au creux de la vague « touchés mais pas coulés ». Nous avons compris les tabous économiques qui mènent à la ruine au même titre que la spéculation.
La France vient de recevoir un coup sur la tête mais nos cerveaux sont toujours là et peut-être que ce coût sur la tête aura permis d’ouvrir de nouveaux vaisseaux qui nous permettrons de prendre le bon chemin, celui du travail pour le travail et celui du social par l’Etat.
Et de grâce, ne mettez pas de péages le long de la route : ils seront inutiles.