Vieillir est un naufrage, pour reprendre le mot de Chateaubriand. On ne produit plus ou si peu. La vision s’amenuise, l’audition se réduit, les déplacements sont plus rares, le physique change et l’on s’aperçoit qu’un certain vide se produit autour de vous. Il est vrai qu’après 80 ans, les cris des enfants, l’agitation qu’ils provoquent, sont parfois difficilement supportables. On a l’impression de radoter et pourtant tous les constats d’une vie peuvent permettre de découvrir et de faire savoir.
Alors, la vieillesse vient d’où ?
Et si l’on décidait de gagner 20 ans en pleine forme, en travaillant jusqu’à 75 ans en pleine forme, avec toute sa tête et peut-être plus qu’on ne l’imagine. Vivre jusqu’à 120 ans, en pleine condition physique, ne serait-ce pas une révolution générationnelle et économique ?
Etre le moins de temps possible à la charge de ceux qui travaillent et ce, toute proportion gardée. Faire en sorte que l’on puisse arrêter la machine humaine par un simple interrupteur par son choix et sans souffrances inutiles : n’est-ce pas une autre vision de la vie ?
Vivre libre, selon son choix, n’est-ce pas une mini révolution ? Il n’y aura plus de vieillesse, plus de fatigue.
Mais la machine humaine finira quand même par s’user et nous partirons alors vers l’étoile de notre choix et peut-être dans une soucoupe volante à 100 000 km/h.
Et pourquoi l’homme un jour ne rattraperait-il pas le temps ? Mais pour cela il faudra aller à la vitesse de la lumière et c’est quand même beaucoup : 300 000 km/secondes ! il y a encore du chemin à faire, mais pas impossible.
La vieillesse ne sera plus alors un désastre mais le plaisir de suivre sereinement le chemin des étoiles.