La France a le don de construire des petites merveilles qu’on ne vend pas et qui ne s’exportent pas, en raison d’un manque de compétitivité. La France ne construit pas, ne fabrique pas, ce qui se vend et il existe un énorme marché qu’on est obligé d’importer.
La France ne fabrique pas de pompes à vide ; elles proviennent toutes de l’étranger et le marché français qui se présente aujourd’hui est de 30 à 40 millions de pompes et de régulateur de pressions atmosphériques, c’est-à-dire un chiffre d’affaires de près de 100 milliards qu’on va devoir importer faute de ne pas les avoir construits. Ce sera la double peine car notre balance commerciale est déjà déficitaire.
Quand je parle de 30 à 40 millions de pompes à vide, ce sont des centaines de millions qui seront nécessaires pour le monde entier, un marché fabuleux.
Et pourquoi ? Il en est de même pour tous nos compresseurs. Que se passe-t-il dans notre industrie ? Car c’est tout de même l’industrie qui crée de l’emploi et les services qui y sont attachés !
Que faut-il faire pour que cette production soit française ? Cela me paraîtrait normal car c’est un Français qui a découvert la cause du cancer, découverte qui nécessite pour tout un chacun la régulation des pressions atmosphériques dans tous les lieux de vie.
Monsieur le Président de la République, en évoquant le principe de précaution du Président Jacques Chirac, c’est un marché fabuleux qui est offert à la France et à son industrie.
Aujourd’hui, on le sait. C’est donc devenu un devoir de faire ce qui est nécessaire pour protéger les Français et, peut-être, les autres populations, avec notre exportation.
Monsieur le Président, le résultat de tout cela, c’est 260 000 morts de moins chaque année pendant au moins 10 à 20 ans et c’est également un aspect aussi important en ce qui concerne la fatigue et l’arthrose.