Le premier gouvernement Macron devra faire un choix. Un choix historique entre :
- financer le chômage, comme une nécessité du passé ;
- ou trouver le moyen de relancer le travail, comme une obligation de préserver l’avenir.
S’il fait le deuxième choix qui prévaut, celui de relancer le travail, il devra le faire sur une base saine et non subventionnée. Cette base saine c’est celle qui consiste à prendre la décision de transférer la totalité des cotisations sociales – salariales et patronales – vers le budget de l’État afin d’accroître massivement le pouvoir d’achat des françaises et des français. Le Général de Gaulle a déjà procédé de cette manière. C’était en 1969 et les salariés avaient gagné jusqu’à 15% de salaire net. Aujourd’hui, 34% de pouvoir d’achat peuvent être gagnés par tous les Smicard.
C’est donc grâce à ce choix de la réduction des prix de revient pour les entreprises que les prix de vente des produits commercialisés pourront également baisser.
Seul un plan de relance de la consommation peut sortir notre pays de l’ornière
Nous sommes actuellement dans la même situation qu’en 1958 où Antoine Pinay, Ministre des Finances du premier gouvernement du Président de Gaulle avait du avancé au pas de charge pour réformer notre pays. Le premier gouvernement Macron devra aussi avancer au pas de charge pour des missions qui paraissaient hier impossibles et qui interdisaient tout renouveau de notre économie.
Michel Leclerc, qui a lancé un appel dans le sens de la TVA sociale précise : “Pour nos chômeurs, ce sera l’espérance de jours meilleurs ainsi que pour tous ceux qui aujourd’hui ne savent pas de quoi demain sera fait, si les bonnes décisions sont prises .”
Le gouvernement Macron porte la responsabilité de relancer l’économie dans le bon ordre
Avant de remettre en place la courroie de transmission de l’économie, il faut d’abord remettre en route le moteur grâce au carburant des commandes.
Aurions-nous perdu la raison à vouloir faire l’inverse ? Se faire mal sans raison, et penser que c’est la croissance qui amène l’emploi est vraiment du délire. La croissance est tirée par la demande, c’est donc la demande intérieure et la demande extérieure qu’il faut relancer.
La France doit être un élément déterminant de l’économie mondiale de ce fait, sans orgueil mais avec détermination.
L’enjeu est immense : rayer des économies des pays, au niveau mondial, les cotisations sociales prélevés sur les rémunérations, afin de redonner une vraie libre concurrence entre les pays.
C’est vital pour éviter la misère mais aussi pour redonner une perspective
Il est parfois difficile d’avoir une perspective lorsque l’on est le dernier de la classe, surtout lorsque l’objectif est de revenir parmi les premiers élèves d’un concours international. S’il faut attendre qu’une majorité de convaincus prennent conscience qu’il est nécessaire d’agir pour y parvenir, cela sera peut-être difficile et pourtant, chaque jour, des chômeurs se suicident, des entrepreneurs perdent pied, des cultivateurs se pendent. Il est urgent d’agir dans la bonne direction.
A défaut, si le pays stagne toujours et s’enlise, tous ces actes manqués pourraient bien être considérés comme des assassinats économiques par mépris ou pour non-assistance à personne en danger de pauvreté. C’est cela le risque de notre gouvernement Macron. C’est pourtant de notre peuple dont il s’agit et qu’il faut aujourd’hui sauver.
Il faut éradiquer la pauvreté, c’est la première protection qu’un président de la République doit mettre en avant pour son pays, et relancer l’économie par le transfert des cotisations sociales vers le budget de l’Etat, il n’y a qu’à bouger 250 milliards et c’est possible, comme relancer les forces vives de notre pays.
En 2007, Jean-Louis Borloo avait évoqué, sans doute avec maladresse la TVA sociale lors d’un débat télévisé, et cela avait fait perdre l’objectif à Nicolas Sarkosy de la hausse du pouvoir d’achat. Espérons que Gérard Collomb puisse mettre enfin en place cette TVA sociale…