60% des étudiants doivent travailler à temps partiel pour financer leurs études. Fac-Boulot-Dodo n’est pas une panacée. On peut comprendre la fierté pour certain de s’assumer, de débuter une vie adulte et s’émanciper. Cela ne peut pas être une solution pour autant de jeunes sauf à effectuer un travail en lien avec le secteur d’activité des études poursuivies.
Pourquoi autant de jeunes étudiants doivent travailler ? Jusqu’au baccalauréat, les étudiants devraient pouvoir rester à la charge de leurs parents. Encore faut-il que ces derniers puissent les assumer !
Avec le plan de Gaulle, ou plan T.R.E.S., de relance économique par le transfert des cotisations sociales vers le budget de l’Etat, les familles peuvent enfin retrouver un pouvoir achat accru, facilitant la libération du budget familial et permettre aux étudiants de poursuivre leurs études pour s’adapter au monde moderne. Explications.
Toutes les intelligences doivent participer à la relance de notre pays
Beaucoup de famille bénéficient des allocations familiales. C’est juste.
En revanche, les études universitaires sont souvent trop lourdes financièrement à supporter pour une grande partie de la population et spécialement les classes moyennes et défavorisées qui n’ont pas les capacités financières d’assurer tous les à côtés. C’est là que la France oublie qu’elle perd des intelligences pour relancer son économie.
Que faire ? C’est simple finalement. Il faut redonner les capacités aux familles de financer par elles-mêmes. Comment ? Par la baisse des cotisations sociales qui pèsent sur les salaires. Le Général de Gaulle a déjà opéré ainsi, c’était en 1969.
Peut-on aller encore plus loin aujourd’hui ?
Il faut de nouvelles idées pour reconstruire la place de la France dans le concert des nations.
Michel Leclerc expose : “Ne serait-il pas possible de créer une sorte de pension alimentaire payée par les parents, totalement déductibles de l’impôt sur leurs revenus, actuels et à venir, pour un total de x milliers d’euros par mois, à déduire sous forme de crédit d’impôt non limité dans le temps.”
Ce dispositif n’exclut absolument pas les bourses ou autres aides déjà existantes.
Ce montant déductible pourrait être de l’ordre de 3 000 € l’an par étudiant, quel qu’en soit le nombre dans les familles.
Pour les très longues études, médecine et autres, il sera possible, au-delà de la première année d’étude, de prévoir, pour cinq ans maximum, une allocation d’Etat qui devrait être remboursée par deux ou trois ans d’activité au service de l’Etat, dans les régions désertées.
Il en sera de même pour les étudiants dans la recherche ou tributaires de très longues études.
Toutefois, ces remboursements pourraient être effectués en une seule fois si l’étudiant ou sa famille souhaitaient se désengager – ressources imprévues, héritage ou autres -.