Le contact direct est-il le plus dangereux ? Rien de moins sûr.
Des micro particules rendues volatiles par leur petitesse circulent dans l’atmosphère de la même manière qu’une fumée qui s’échappe ou qu’une odeur qui se répand. Ces fumées et ces odeurs peuvent parcourir des kilomètres avant de disparaître, voire des dizaines de km.
C’est cet air vicié que nous respirons avec ou sans masque et, à mon avis, c’est celui-là qui est le plus dangereux parce qu’il va s’introduire par les narines directement dans les poumons.
En partant de cette idée, on retrouve l’intérêt et l’absolue nécessité de purifier l’air partout où l’on séjourne et partout où l’on se déplace.
S’il est plus facile de purifier l’air dans un espace confiné par les purificateurs d’air ou par des lampes à ultraviolets, il est plus difficile de purifier l’air qui nous entoure à l’extérieur ; et pourtant c’est possible.
Il est vrai que les contaminations ont lieu plus facilement à l’intérieur dans des zones confinées ; mais que fait-on pour supprimer ce risque de contagion ? Fait-on le nécessaire pour purifier l’air ?
Quant à l’extérieur, je veux surtout parler des lieux où il y a des regroupements ou des passages importants de personnes ou d’enfants.
Mais le ridicule n’est pas seulement d’éviter la contagion à l’intérieur ou à l’extérieur, il faudrait déjà l’éviter à l’hôpital, ce qui n’est absolument pas le cas. C’est pourquoi, d’ailleurs, les patients aujourd’hui, pour toute autre maladie que le virus, évitent d’aller à l’hôpital où l’air est archi pollué quand il y a des patients soignés pour la COVID-19.
A l’extérieur, nous avons, de toute manière, une immense lampe à ultraviolets qu’est le soleil et qui fera son travail sans qu’on lui demande quoi que ce soit et gratuitement. Mais en hiver comme en automne, le soleil ne brille pas tous les jours ; alors, il faut se mettre dans la tête de reconstituer de petits soleils artificiellement à l’intérieur de chez soi, à l’intérieur des lieux de travail ou d’enseignement.
Contrairement à ce que l’on dit, toute surface de contact peut entraîner une contamination. Quand le soleil brille, il résout le problème, quand c’’est à l’intérieur, il faut faire le nécessaire. Nous sommes tous d’accord que c’est majoritairement par les mains que l’on communique la contagion, parce qu’elles sont en contact permanent avec des surfaces contaminées.
On parle toujours de se laver les mains, c’est une bonne certitude mais cela ne suffit pas, il faut détruire le virus là où il se pose, ce qui nous conduit à une désinfection généralisée, comme après toute pandémie, dans les locaux, certes, dans les rue également et dans tous les espaces qu’ils soient publics ou privés.
Nous allons encore avoir du froid pendant plusieurs mois et le froid est la cour de récréation de la COVID-19. Il nous faut agir et vite, car le soleil ne brillera que dans 5 ou 6 mois. En attendant, il faut prendre tous les moyens nécessaires pour remplacer le soleil y compris la chaleur. Contrairement à ce qui a été dit bien souvent, le virus meurt à 55 ° mais à 35 ou 40 °, il devient inoffensif et les rayons ultraviolets absorbent le rayonnement des virus. Un virus sans énergie est un virus mort.