Un scandale accepté devient une honte. Dans la vie, il y a autant de scandales que d’espérances.
Aujourd’hui, la santé, on la soigne, on n’évite pas la cause et on en subit les conséquences. Pire, on va au-devant des conséquences, on les respire et on accepte les dérives de la nature.
Le scandale est de ne pas chercher à éviter les causes, mais il rapporte gros !
Dès sa naissance, l’homme construit sa mort, que ce soit la construction des cancers ou que ce soit l’acceptation dans notre vie, des virus et autres. On vit « avec » et c’est curieux comme on apprend vite à vivre « avec ». Les autorités se gardent bien d’éviter les causes et d’éradiquer les conséquences… cela rapporte trop gros.
Nous sommes tous des suicidaires en puissance. On écoute ce que l’on veut bien nous dire comme si c’était une parole d’évangile. La honte arrive du fait que l’on ne veuille pas s’attaquer au scandale.
En ce qui concerne l’énergie, on sait comment réduire le coût du KW ou du litre d’hydrogène. Aujourd’hui, le coût du KW/h, à la sortie des centrales nucléaires est de 1,5 centimes d’euro. Il arrive chez l’utilisateur à 15 centimes. Sont-ce les petits oiseaux qui ont mangé la différence en chemin ? Bien sûr que non… Ils ne peuvent même plus se servir de perchoir des lignes à haute tension.
Alors qui ? Tout simplement : la rentabilité de l’alternateur, la déperdition des lignes et la multitude de transformateurs nécessaires, sont la cause de cette déperdition. Car, avant d’arriver chez vous, le KW/h sera passé au travers d’un alternateur, d’au moins six transformateurs et des centaines de km de lignes aériennes.
Alors, quelle est la solution ? Elle est d’avoir à supprimer lignes aériennes, transformateurs, sans oublier les multitudes de taxes qui sont prises au passage, des taxes qui sont arrivées là pour faire plaisir aux autres qui n’ont pas d’énergie nucléaire.
Je vais essayer de comprendre pourquoi, quand on gaspille 90% de l’énergie pour ne pas avoir résolu le problème, on ose demander à l‘utilisateur d’éteindre sa lumière quand il sort d’une pièce, de réduire la chaleur de son appartement de 1 à 2 degrés ou encore de faire tourner la machine à laver la nuit.
Comment peut-on être aussi ridicule quand l’État ne fait pas le nécessaire pour produire l’énergie là où elle est consommée au moyen de mini centrales nucléaires dispersées dans toute la France, utilisées chez chaque gros consommateur. Réduire le prix du KW en supprimant toutes les pertes de charge est donc possible.
L’énergie est un bien précieux qui doit pouvoir être utilisé sans difficulté par tout utilisateur et sans restriction. Pourquoi refuse-t-on de créer ces mini centrales nucléaires de 50 à 150 MW en utilisant du thorium à refroidissement à sels fondus, le tout étant installé sous terre à l’abri de toute attaque aérienne ?
De plus, ces mini centrales nous rendraient l’indépendance énergétique sur le combustible utilisé et qui se trouve sous nos pieds dans toute l’Europe.
Quant au scandale des prix qui subissent aujourd’hui une inflation redoutable, que l’on veut mettre sur le compte de la guerre en Ukraine, c’est une honte dévastatrice car cette inflation serait arrivée de toute manière et la guerre en Ukraine n’en est qu’un épiphénomène.
Quand on va mal, c’est toujours la faute des autres. On n’a pas le courage d’assumer. On pavane. On se croit les meilleurs… et la sanction tombe, exactement comme ce qui arrive aujourd’hui à Monsieur Macron.
La honte, ce n’est pas qu’il y ait des scandales, c’est que l’on ne cherche pas à les éliminer. Il n’y a pas un politique au monde qui ne sache pas que, pour réduire les prix, il faut transférer les charges des salaires sur le budget de l’État. C’est ce que l’on a appelé la TVA Sociale, à tort, car elle n’engendrera aucun nouvel impôt.
Baisser les prix de 20 à 30% est faisable dès demain matin. Cela devrait être la première décision d’un gouvernement crédible. Faire une loi sur le pouvoir d’achat : pourquoi pas ? Mais le pouvoir d’achat en augmentant les salaires est, à lui tout seul, un scandale et une honte qu’on n’est pas capable d’éliminer.
Les gouvernements successifs ont bien essayé mais ils ont toujours été bloqués par la peur de ne pas être réélus. On voit aujourd’hui ce que donnent les demi-mesures. Ce ne sont pas les députés qui en subissent les conséquences mais les millions de Français qui n’arrivent plus à boucler le budget de leur ménage. Il est évident que quand on touche 8 à 10 000 € par mois, tous frais payés, on n’a pas la même vision des choses que quand on gagne le SMIC. C’est d’ailleurs pour cela que Monsieur Mélenchon, qui est parfaitement doté aujourd’hui d’un revenu de Sénateur, n’a pas osé prendre le risque d’affronter l’Assemblée Nationale…
Certes, je ne vais pas me faire des amis en parlant ainsi, mais c’est la réalité. Une fois que l’on a franchi les portes du Palais Bourbon, on devient prisonnier d’une politique et surtout de politiciens pour qui l’intérêt de la France est bien secondaire.
Alors comment pouvoir modifier tout cela ? C’est mener le même combat que j’ai mené contre les monopoles, contre l’État qui, en fait, fait tout pour accabler le Français.
Et que fait-on pour apporter aux Français une autre vie ? Envisage-t-on même de résoudre les problèmes ? Non, on cherche simplement à conserver sa place.
Alors, au lieu d’aller au-devant des causes, on va bourrer notre corps de potions magiques qui vont réduire la puissance physique de l’homme alors que l’on sait ce qu’il faut faire pour redonner espoir et vie. Ce sont l’Assemblée Nationale et le gouvernement qui refusent de s’attaquer au monde du médical qui est devenu un État dans l’État.
En conclusion, ce que je propose, c’est de revenir à la raison, au bon sens, à l’évidence. Oui, je sais que tout cela coûte le prix du risque mais l’argent n’est pas la cause, c’est notre volonté qui n’est pas au rendez-vous.
On sait comment trouver les 500 milliards nécessaires pour transférer les charges sur l’État, on sait ce qu’il faudrait faire pour ne plus remplir les hôpitaux, on sait ce qu’il faudrait faire pour réduire le coût de l’énergie mais, au lieu de tout cela, on va au-devant des maladies. Les virus, on les avale, les KW, on les disperse dans la nature, les prix, le pouvoir d’achat, ne sont jamais l’affaire de quiconque.
Aujourd’hui, la France a voté. Elle a voté pour que les choses changent, mais le roi n’a pas l’intention de perdre sa place. On va magouiller avec une majorité relative. Mais les vrais problèmes resteront dans les tiroirs, on préfèrera continuer à créer des EHPAD. On préfèrera laisser la vieillesse faire ses ravages. On préfèrera avoir de plus en plus de pauvres.
Alors je dis non. Il va falloir changer et ne plus subir.