Le SMR, mini réacteur nucléaire, est dix fois moins puissant qu’un EPR mais il est dix fois moins cher à fabriquer en série. Il est cent fois moins dangereux et il est cent fois moins exposé à tout risque de guerre.
Oui, il faut 1 000 SMR pour alimenter toute la France d’aujourd’hui et de demain. En supprimant toutes les pertes de charge, ils auront la possibilité de fournir à l’utilisateur un KW dont le prix sera divisé par dix.
Faire des armes pour se protéger des armes, c’est bien. Faire en sorte qu’on ne puisse pas détruire notre énergie, c’est mieux.
C’est aussi supprimer l’immense magnétisme produit par les lignes aériennes électriques et par les transformateurs.
L’énergie produite par les SMR sortira des alternateurs à une tension de 220 à 380 volts et sera directement utilisée sans le moindre transformateur ; elle sera distribuée par des câbles souterrains. Et nous savons le faire.
L’investissement qui sera nécessaire sera quatre à cinq fois moins coûteux que pour les EPR, pour une même puissance fournie à l’utilisateur.
Enfin, et ce n’est pas négligeable, c’est le problème des déchets radioactifs qui seront divisés par dix et qui pourront être neutralisés par rayons lasers.
Les événements en Ukraine montrent à quel point le problème énergétique est capital tant en ce qui concerne la dépendance que le prix. Bien sûr, pour en arriver là :
- il faut produire les réacteurs en usine et en série, comme des voitures
- il faut accepter de mettre fin au monopole de l’EDF : et il faudra du courage pour le futur Président. Chaque industriel, chaque groupe d’immeubles, chaque région, chaque département, pourra produire sa propre énergie nécessaire.
Ceci est d’autant plus important pour deux secteurs d’activité : pour les usines de fabrication d’aluminium et pour celles de fabrication d’hydrogène. L’aluminium remplacera le plastique à base de pétrole. L’hydrogène remplacera le pétrole et nous aurons retrouvé notre indépendance.
Suivra d’ailleurs dans trente ou quarante ans, la possibilité, pour tout particulier, de produire sa propre énergie avec de micro centrales nucléaires de la grandeur d’un chauffe-eau.
Spéculateur, copieur, opportuniste
Est-ce notre Président qui se serait transformé en Poutine ? Non, je ne le pense pas mais force est de constater que l’on continue de spéculer sur nos réserves de pétrole.
Il a été acheté à bas prix et qui pourraient très bien être, dans les trois ou quatre mois à venir, reconstituées à bas prix.
On copie entre candidats les programmes des uns et des autres. On profite d’une guerre en Ukraine en lui disant : « si tu savais, ô combien je t’aime », et en même temps on se sert de trophée pour être élu à la présidentielle pendant que l’Ukraine donne son sang pour la liberté.
C’est donc par peur que l’on ne fournit pas à l’Ukraine le nécessaire pour se défendre. C’est ainsi qu’on devient opportuniste.
On a l’impression que tous les pays occidentaux, et Monsieur Macron, le premier, se servent de l’Ukraine pour affaiblir la Russie. C’est leur joker. On laisse mourir l’Ukraine pour se protéger soi-même et pouvoir mieux détruire le régime russe.
Ô, Ukraine, on se sert de toi : la résistance est ton honneur.
Les russes ont même inventé une arme qui permet d’absorber l’oxygène de l‘air pour faire mourir tous ceux qui sont en dessous de l’explosion.
Cette arme est tout aussi redoutable qu’une bombe atomique. Elle ne détruira aucun bâtiment mais elle détruira toute vie. Cette arme projetée par missiles intercontinentaux peut détruire actuellement une zone de 10 Km2. Il est vrai qu’elle coûte très cher, mais beaucoup moins cher qu’une bombe atomique.
Cette arme n’est pas encore très opérationnelle mais il me semble que la moindre des choses serait de la classer dans les armes non conventionnelles et interdites.
Je répète et je répéterai toujours que si nous laissons faire maintenant, il n’y aura plus de demain pour nous Européens et pour tous les pays occidentaux.
Avec la bombe atomique, on peut aujourd’hui empêcher les Russes de faire proliférer cette arme. Mais sommes-nous suffisamment courageux pour mettre fin à la folie d’un homme ?
Monsieur Macron est-il l’homme de guerre qui nous est nécessaire aujourd’hui, car les palabres ne suffiront pas ?