Ce n’est pas en accusant la Chine ou tous les pays du Sud-Est asiatique que l’on résoudra nos problèmes.
Le laisser-aller à l’égard de la Chine, c’est s’offrir tout entier à elle avec toutes les conséquences du manque de liberté face à un régime totalitaire.
Ce sont nous, Français, qui devons résoudre notre problème car le vrai problème, c’est le coût du travail. Un ouvrier chinois ne produit pas davantage qu’un ouvrier français. Mais ce sont les 70 % de charges qui entravent le coût du travail en France qui pèsent sur la compétitivité.
En Chine, le social est pris en charge par l’Etat, qu’il soit bien ou moins bien, peu importe : nous sommes dans un régime de mondialisation dont il faut accepter le concept ou en sortir.
De toute façon, nous ne sortirons pas de la mondialisation. Alors il faut prendre les mesures qui s’imposent parce que la Chine, ce n’est pas seulement un pays qui copie ou qui utilise nos défaillances, c’est un pays à qui on donne nos brevets et cela ne peut résoudre le problème en France, où ceux qui inventent, qui créent, qui découvrent, ne sont même plus employés.
Alors, ce n’est pas un coup de balai de la mondialisation qu’il faut faire, c’est un immense coup de balai de notre politique, de nos politiciens, qui cherchent toujours le plus facile en oubliant l’essentiel.
Pauvre France : tu es en train de perdre ta grandeur et ton âme, au détriment des Français.
Nous avons encore une petite chance car le produit chinois possède à peine 50 % de la qualité des produits français et si nous faisons l’addition réelle, nous nous apercevons que nous payons encore plus cher les produits chinois que les produits français tout en perdant, de surcroît, notre indépendance et notre liberté.
Et les Français ne sont pas des imbéciles : ils se rendent bien compte qu’un produit venant de Chine, n’a pas la même qualité qu’un produit français, même un jouet.
Et le comble, c’est que lorsque nous commandons des produits industriels, en Chine, nous sommes contraints, pour éviter toute catastrophe, d’avoir un Français qui en surveille la production.
Mais où en est-on arrivé et où veut-on aller ? Je vous demande d’y réfléchir.