Ils ont choisi la meilleure d’entre eux mais si elle gagne, elle sera aussi un Maire par défaut.
Nous avons eu, il y a de cela trois ans, un Président par défaut et une majorité à l’Assemblée Nationale par défaut.
Quelles que soient les qualités que l’on puisse attribuer à notre Président ainsi qu’aux Députés de LREM, force est de constater qu’ils ont été élus par défaut.
Je ne discuterai pas tout ce qui a pu être fait de bien mais, malheureusement, ils n’ont pas eu le courage de faire l’essentiel. Et pour moi, l’essentiel c’est la vie, c’est le pouvoir d’achat, c’est la sécurité.
Et l’on dirige actuellement un pays, par défaut, en augmentant chaque année de 100 milliards le déficit de l’Etat, ce qui représente 5 % du pouvoir d’achat, et cela, chaque année. Alors, qu’on ne vienne pas me dire que le pouvoir d’achat va croître. C’est un pouvoir d’achat à crédit.
Force aussi est de constater qu’à l’Assemblée Nationale, la majorité est aux ordres, par défaut.
Certes, Monsieur Grivaux a peut-être commis une erreur… mais que ceux qui n’ont jamais fauté ou fait d’erreurs, lèvent la main ; je pense qu’ils ne seront pas nombreux.
En France, on a la peur du vide et on a raison car le vide, c’est la plus grosse force énergétique qui existe. En fait, la peur du vide paralyse les Français et la vie politique. Mais ce vide est une force qui tue ; il faudra s’en souvenir sur le plan médical.
Etre sous influence est grave mais ce n’est pas nouveau ; c’est très coutumier dans notre République. Les influences, ce n’est pas le vide mais c’est aussi invisible. Et comme le vide, comme les pressions, sont calculables par un baromètre, les influences sont elles aussi calculables par une simple addition qui a mené notre pays au bord de la faillite et qui continue à le mener vers le gouffre.
Il n’y a plus qu’à espérer qu’un nouveau monde apparaisse et je pense que c’est ce qui va se produire.
Alors, avoir un nouveau Maire de Paris par défaut ne conduira pas davantage à de bons résultats. La vie d’une cité n’est pas une vie de la politique ; c’est la vie de citoyens au jour le jour. Et c’est aussi prévoir l’avenir de la cité.
En fait, c’est beaucoup de choses pour un maire. Nous ne tarderons pas à le savoir mais les solutions par défaut n’ont jamais donné la cause et sans la cause, pas de solution.
Nous souhaitons donc bon vent à tous les candidats et que le meilleur gagne. C’est pourquoi j’ai demandé dans un de mes derniers articles que l’on fasse en sorte que les maires se présentent toujours sans étiquette. La démocratie ne s’en portera que mieux car ils ne seront pas sous influence.
Mais, une fois encore, c’est le bon sens qui triomphera.